Tancé pour une hygiène de vie estimée déficiente, Youcef Atal se défend dans un entretien à Nice-Matin.
Souvent sur le flan pour cause de blessures, Youcef Atal est critiqué pour son hygiène de vie que d’aucuns jugent indigne d’un sportif de haut de niveau. Le Fennec se défend bec et ongles, évitant de faire un raccourci entre les blessures et la malbouffe. « C’est un raccourci quand les joueurs se blessent sur le plan musculaire. Il n’y a pas que ça. Tu peux manger très mal et moins te blesser que moi. Ces dernières semaines, c’était le ramadan, je ne mangeais pas, je ne buvais pas de la journée. J’étais censé avoir moins d’énergie. Mais je ne me suis pas blessé. Je suis juste mieux et je sais désormais ce qui n’allait pas », a estimé l’international algérien.
« Un demi-coca, c’est grave ! »
« On l’oublie, parfois, mais j’ai dû m’adapter à plein de paramètres. Je ne mangeais pas du tout les mêmes choses. Avant, il n’y avait pas Stéphanie (la nutritionniste, ndlr). Ici, un demi-coca c’est grave ! Je l’ai compris quand je suis arrivé en Europe. Il faut vraiment prendre soin de son corps. J’insiste vraiment, mon hygiène de vie n’a jamais été mauvaise », a insisté le joueur algérien, qui a découvert le secret pour éviter les rechutes : « Je suis un joueur qui a besoin de répéter les sprints la semaine pour que le corps s’habitue. Avant, je ne faisais pas ça. On me disait de me reposer pour que je garde du jus pour les matchs. J’avais confiance… Maintenant, j’ai les explications. Je dois faire le contraire. Dans ma tête, c’est clair désormais, je sais ce que je dois faire pour prévenir au maximum les blessures. J’ai un préparateur physique personnel, le club est au courant, tout le monde travaille main dans la main. »
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