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L’idylle annoncée entre Xabi Alonso et le
Real Madrid connaît un premier accroc avant même le début de leur
aventure commune…
À peine nommé à la tête du Real
Madrid, Xabi Alonso découvre l’envers du décor dans l’une des
institutions les plus puissantes – et les plus rigides – du
football mondial. Son arrivée, saluée comme un retour du fils
prodigue, aurait dû s’accompagner d’un enthousiasme total, mais
quelques signaux montrent que tout n’est pas si fluide dans les
coulisses madrilènes. La planification du mercato, censée renforcer
l’effectif en vue de la Coupe du monde des clubs, a déjà généré
quelques crispations.
Le premier désaccord entre
Alonso et sa direction concerne le secteur névralgique du jeu : le
milieu de terrain.
Si l’entraîneur basque a validé les renforts défensifs et
latéraux (Carerras, Huijsen, Alexander-Arnold), il attendait un
autre profil pour stabiliser et orienter le jeu. Alonso aurait
souhaité la signature rapide d’un milieu de haut niveau, capable
d’épauler Jude Bellingham, qu’il envisage de repositionner plus bas
sur le terrain.
Mais selon Cadena
SER, les dirigeants estiment que le milieu est déjà
suffisamment fourni. Ils refusent pour l’instant d’investir
lourdement dans des profils comme Enzo Fernandez ou Rodri.
Le Real joue ainsi la
prudence, préférant observer les performances de l’équipe durant la
Coupe du monde des clubs, prévue en juin, avant d’acter ou non un
recrutement à ce poste. Pour Alonso, cette stratégie comporte des
risques. Une réussite immédiate pourrait paradoxalement le priver
du joueur qu’il juge indispensable. Un paradoxe frustrant pour
celui qui veut construire à long terme, mais doit répondre à des
résultats immédiats.
Real Madrid : la gestion du
milieu crispe Xabi Alonso
Ce premier accroc, aussi
discret soit-il, rappelle à quel point la position d’un entraîneur
au Real Madrid reste fragile. Même une légende comme Alonso
n’échappe pas aux contraintes structurelles d’un club dirigé par la
vision présidentielle plus que par celle du banc. Et si le
technicien basque souhaite durablement s’imposer, il devra composer
avec cette réalité : les moyens de ses ambitions ne seront pas
toujours ceux du club.
Alors que le Real Madrid
s’apprête à entamer une saison charnière, Xabi Alonso entame déjà
son parcours sur un fil. Entre ses convictions sportives et la
logique économique du club, la cohabitation promet d’être aussi
stratégique que délicate. Le temps dira si ce premier désaccord
n’était qu’un simple malentendu… ou le début d’un bras de fer plus
profond.
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