Dans les colonnes de L’Équipe, Wendie Renard, la capitaine des Bleues, s’est livrée sur la mort de son père, décédé des suites de deux cancers.
Championne incontestée au mental d’acier, Wendie Renard, alors âgée de huit ans, avait dû faire face au décès de son père survenu en 1998. L’octuple championne d’Europe et 11 fois championne de France, très discrète sur sa vie privée, s’était néanmoins confiée en 2019 auprès du quotidien L’Équipe sur les derniers instants partagés avec lui, alors qu’elle était encore en Martinique. « Mon père est atteint de deux cancers : prostate et poumons. Le second est déjà à un stade très avancé. Il ne lui reste plus qu’un mois à vivre selon le médecin. C’est la stupéfaction », avait ainsi confié la capitaine des Bleues. « Je n’oublierai jamais la discussion que nous avons, mon père et moi, en tête à tête dans sa chambre. Il sait que c’est fini et tient à nous faire passer un dernier message. », avait-elle poursuivi.
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« Il me dit des choses sur mon avenir, que j’ai mises en pratique. Je constate aujourd’hui que ces choses se sont réalisées. J’ai toujours eu des étoiles sur ma route pour me guider. », avait ainsi expliqué la Lyonnaise, avant d’évoquer en détail le moment de l’annonce du décès de son père. « Il est encore tôt ce mardi matin. Nous traînons encore pyjama, assises sagement devant un dessin-animé qui passe à la télévision. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit. Je tape le bras de Laurie [sa soeur] : « Papa est mort ». Elle me regarde et me répond : « Arrête de dire des conneries. ». Deuxième sonnerie, je répète : « Papa est mort », s’était-elle remémorée. Marie-Line [sa demie-soeur] se dirige vers le téléphone, toute souriante. Elle décroche mais le ton de sa voix change subitement. Je l’entends dire : « D’accord, on va se préparer, on arrive ». Elle raccroche et prend la direction de la cuisine, tête baissée. « Laurie et Wendie, je vous attends dans ma chambre. » Je regarde Laurie et lui lâche : « Tu vois, je te l’avais dit. » Nous la rejoignons dans sa chambre et Marie-Line nous annonce la mauvaise nouvelle. « Papa est mort, on va se préparer, on monte au Carbet. » À ce moment-là, Laurie commence à crier et à pleurer. Et moi ? Rien. J’étais prévenue. Je savais que la nouvelle pouvait tomber à n’importe quel moment. », avait-elle admis.
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