Nouveau renfort de l’Olympique de Marseille, Vitinha s’est imposé au fil des années comme l’une des valeurs montantes du football portugais.
Après l’Ukrainien Ruslan Malinovskyi et le Marocain Azzedine Ounahi, l’Olympique de Marseille a conclu un mercato haut de gamme en s’attachant les services du jeune attaquant portugais Vitinha. Une opération-record pour l’OM, qui a déboursé plus de 30 millions d’euros pour attirer ce buteur de 22 ans. Alors que vaut réellement la recrue du club phocéen ?
Un attaquant complet et très combatif
Spécialiste du football portugais, Nicolas Vilas a dévoilé quelques points-clés sur le profil de Vitinha dans l’After Foot, sur RMC. Pour le journaliste, l’attaquant recruté en provenance de Braga a une palette très complète, avec et sans ballon. « C’est un joueur qui est bon des deux pieds, qui est bon de la tête également. Très, très actif devant, a insisté Nicolas Vilas. Si je suis défenseur de l’OM, je vois Alexis Sanchez et Vitinha devant moi, je me dis qu’il va falloir soigner les relances parce que ces gars-là, ils vont y aller ! Il faut regarder sa heat map, c’est assez impressionnant. Il joue plus vers la gauche parce qu’à Braga c’était l’attaquant gauche, mais il peut jouer 9, ou 9 et demi. C’est un joueur assez complet. »
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De belles références en Europa League, mais une inconnue au plus haut niveau
« Pour Vitinha, il y a cette fameuse expression : est-ce que c’est un crack ou pas ?, s’est interrogé l’animateur de l’After Foot. Je dirais qu’à l’échelle de Braga, c’est un crack. Mais il va quitter son cocon pour la première fois. Il va découvrir un nouvel univers. Il ne connait pas la Ligue 1, la culture, le championnat, la Ligue des Champions. Mais il a eu de très bonnes statistiques en Europa League (4 buts en 5 apparitions avec Braga cette saison, ndlr). Après, il va y avoir une attente qui est liée à son prix, même si il n’y peut rien. »
L’interrogation : la pression de l’environnement marseillais
Pour Nicolas Vilas, la principale interrogation résidera dans la capacité de Vitinha à supporter la pression de l’environnement marseillais. « La réalité n’est pas la même, a-t-il prévenu. Tout à l’heure j’écoutais une conférence de presse de Rúben Amorim, l’entraîneur du Sporting, et il a été interrogé sur le mercato et sur le fait que le Sporting soit derrière Braga au classement. Et il disait : « La différence entre un joueur de Braga et un joueur du Sporting, c’est qu’il n’a pas la moitié de la pression qu’il aurait au Sporting ». Et dites-vous que là il ne va pas être au Sporting, il va être à l’OM, qui est un club où il y a une irrationalité totale, où il n’y a pas de titre depuis 10 ans, et où les mecs attendent des résultats en permanence. Donc ça va être difficile à entendre pour les supporters de l’OM, mais il va falloir de la patience pour un mec que tu as payé plus de 30 millions d’euros. » Le message est passé.
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