La journaliste de la Chaîne L’Équipe, qui a interrogé Laurent Blanc après la débâcle contre Montpellier (1-4), est revenu sur le coup de sang du technicien.
C’est une déclaration qui a fait l’effet d’une petite bombe, au cœur d’un week-end très agité pour l’Olympique Lyonnais. Après une défaite humiliante contre Montpellier, samedi (1-4), l’entraîneur du club rhodanien a été simplement interrogé sur « ce qu’il fallait changer » pour redresser la barre. Et sa réponse a fusé.
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“Changer d’entraîneur”, a-t-il lâché au micro de la journaliste de Prime Vidéo, Virginie Sainsily. “Vous me demandez ce qu’il faut faire, je dis peut-être de changer d’entraîneur. A un moment donné, je vais modérer votre propos (la journaliste avait qualifié l’OL d’effectif talentueux, ndlr). Si on a un effectif de qualité, aujourd’hui celui de Montpellier est de très très grande qualité”.
Pourquoi Blanc a fait cette réponse ironique
Il n’en a pas fallu davantage pour relancer les spéculations autour de l’avenir de Laurent Blanc. Recruté sous l’ère Aulas, Blanc n’a pas été choisi par le nouveau patron de l’OL, John Textor. Et ce contexte pesant vient s’ajouter à un mercato réalisé sous haute tension, le club ayant été recalé par la DNCG tout en devant se séparer de certains joueurs importants, à l’instar du jeune Castello Lukeba (vendu au RB Leipzig), qui sera peut-être suivi par Bradley Barcola (annoncé au PSG).
Présente sur le plateau de L’Équipe du Soir ce lundi, Virginie Sainsily a tenu à apporter quelques précisions pour recontextualiser l’échange. La journaliste a confirmé le caractère ironique de la déclaration de Laurent Blanc, précisant que dans le contexte actuel de l’OL, ce dernier s’était simplement « senti piqué » par la question. Ce n’est pourtant pas la première fois que Laurent Blanc emploie ce ton pour s’adresser à nos confrères. Parfois détaché, désarçonné, souvent désarçonnant, le champion du monde 1998 n’est pas un adepte de l’exercice médiatique. Et il n’hésite jamais à le rappeler, en conférence de presse comme en interview d’après-match. Mais dans ce dossier, son ironie sera peut-être rattrapée par la réalité.
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