Vincent Labrune, le président de la LFP, ne semble pas du tout contrarié par le fait que Canal+ ne soit plus diffuseur de la Ligue 1.
Depuis une semaine, Canal+ n’est plus le principal diffuseur du championnat français. Il n’est même pas un diffuseur tout court puisque ses responsables ont décidé d’abandonner le seul lot dont ils disposaient et pour lequel ils payaient la somme de 332M€ par an. Une nouvelle qui aurait pu froisser la LFP, mais ce n’est absolument pas le cas.
Labrune n’a d’yeux que pour Amazon
Vincent Labrune, l’homme fort de la Ligue, a affirmé que le retrait de la chaine cryptée ne constituait en rien un souci. « Les déclarations d’intention, les menaces ou la politique-fiction, tout ça c’est très bien. Mais à un moment donné, il y a les faits et le monde réel, a-t-il commencé par clamer. La réalité est très simple. On a un contrat avec beIN Sports qui n’a pas manifesté, à date, sa volonté de le résilier. J’ajouterai à ce sujet, comme l’a rappelé le gouvernement, qu’un contrat est fait pour être respecté. Les dernières décisions de justice sont toutes en notre faveur ».
L’ancien président de l’OM s’est aussi moqué des arguments qu’avance C+ pour justifier son départ : « Si vous achetez un appartement et que deux ans après le marché de l’immobilier s’écroule, vous ne pouvez pas dire à celui qui vous l’a vendu que c’était trop cher… Il faut être sérieux ».
Enfin, Labrune a mis en avant l’accord conclu avec Amazon, en louant ce nouveau venu dans le paysage du football français, tout en évoquant l’impact que cela peut avoir sur la Ligue 1. « Ils ont la volonté de faire de la France et de la Ligue 1 un modèle qu’ils pourraient développer ailleurs dans le futur, a-t-il promis. Ce contrat est une chance pour nous. Amazon va remettre la Ligue 1 au centre de la vie quotidienne des Français. On semble oublier qu’Amazon est le carrefour du mode de consommation des fans qui ont moins de moyens, un outil qui est reçu par 10 millions de foyers en France. Il faudrait être fou pour refuser Amazon, laisser passer ce train et prendre le risque qu’il ne revienne pas la prochaine fois ». Il faudra attendre pour savoir si l’optimisme de Labrune est justifié, ou s’il a commis la même erreur que ses prédécesseurs.
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