Versailles a composté son ticket pour les demi-finales de la Coupe de France en s’imposant contre l’autre sensation de cette édition, Bergerac (1-1, 5-4 t.a.b.).
Le suspense est resté insoutenable jusqu’au bout, mais c’est Versailles qui a eu le dernier mot. Entre deux formations habituées à se jauger en National 2, le rapport de force a été intense et indécis, y compris tactiquement. Car Versailles, comme Bergerac, n’a jamais pu endosser le costume du petit qui attend, ferme les espaces et se contente de contrer. Les deux équipes ont eu leur temps forts. Et il a fallu une séance de tirs aux but pour les départager.
Versailles s’est fait peur
Versailles avait pris les devants au quart d’heure de jeu sur un frappe splendide de Diarrassouba (0-1, 14e). Malgré plusieurs occasions de break, les joueurs des Yvelines ont laissé les locaux en vie. Et l’affaire s’est encore gâtée lorsque Christopher Ibayi a été exclu à dix minutes de la fin (79e). Au pied du mur, Bergerac est parvenu à arracher la séance de tirs aux buts grâce à Tressens, qui a égalisé à la dernière minute du temps réglementaire (1-1, 90e). Mais à ce petit-jeu, c’est bien Versailles qui l’a emporté après le penalty raté de Mingoua pour les locaux. Versailles poursuit son parcours royal.
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