Le FC Nantes s’est qualifié pour la finale de la Coupe de France en s’imposant contre l’Olympique Lyonnais, ce mercredi soir, au terme d’un match longtemps indécis (1-0).
Par les temps qui courent, dans une ère marquée par la puissance du PSG, un trophée national reste une petite bénédiction. Vainqueur de la Coupe de France il y a un an, le FC Nantes pouvait l’attester. Le tenant du titre défendait son bien dans un choc contre une autre place forte du football français, l’Olympique Lyonnais.
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Une affiche alléchante avec un ticket au Stade de France à la clé, avec une finale en perspective contre le vainqueur de l’autre demie opposant Toulouse à Annecy. Bref, la carotte était belle. D’autant que Nantes et Lyon avaient aussi la nécessité de sauver les meubles cette saison.
Blas délivre (encore) Nantes
Englués dans les profondeurs du classement en Ligue 1, ces deux cadors déchus avaient une réponse à donner. L’enjeu était clair : la Coupe de France, par-delà son prestige, offrait le chemin le plus court pour accéder à l’Europe. Cette demi-finale s’est donc soldée par un combat haletant et indécis. Une partie d’échec entre deux animations tactiques comparables – des schéma en 3-4-3 concoctés par Antoine Kombouaré et Laurent Blanc, ennemis d’un soir et amis dans la vie quand ils délaissent le rectangle vert pour les cours de golf. Et à ce petit jeu-là, c’est le technicien kanak qui a pris le dessus. Bien organisés, plus réalistes dans les deux zones de vérité, les Canaris ont eu le dernier mot dans ce rapport de force.
Les locaux ont d’ailleurs allumé les premières mèches dans le premier acte, à l’instar de Castelleto qui a buté sur Lopes d’entrée de jeu (2e), ou de Moutoussamy, dont le but a été refusé pour une position de hors-jeu (32e). Il y avait donc une forme de logique à ce que les Nantais trouvent l’ouverture.
Et comme souvent dans les grandes occasions cette saison, Ludovic Blas a endossé le costume de héros. D’un très bel enchaînement technique conclu par une frappe en pivot, le meneur de jeu nantais a plongé le public dans l’extase (1-0, 57e). Cette ouverture du score n’a pas incité les Canaris à relâcher la pression, Moutoussamy manquant une opportunité de break (79e). Côté lyonnais, il a fallu attendre les 5 dernières minutes pour voir un premier tir cadré (86e). Un chiffre qui illustre les insuffisances de l’équipe de Laurent Blanc, passée à côté de l’événement. Pour l’OL, cet échec aura un effet zoom sur une saison ratée dans les grandes largeurs. Nantes défendra son titre avec le costume de favori, cette fois-ci.
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