Le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi,
est visé par le Sénat français. Une casserole de plus pour le
dirigeant qatarien.
Le cumul des fonctions pose parfois problème. C’est la
conclusion tirée par le rapport d’une commission sénatoriale au
sujet de
Nasser Al-Khelaïfi. Le président du
PSG, selon l’une des chambres de l’Assemblée
nationale française, n’aurait pas dû se trouver le 14 juillet
dernier à la table du conseil d’administration de la LFP qui a
décidé de l’entrée en négociations exclusives avec
DAZN et BeIN Sports France
dans le cadre de l’attribution des droits TV du Championnat de
France.
Le dirigeant qatarien est aussi le président de BeIN Media Group
dont la filiale française, BeIN Sports, a obtenu la
diffusion d’un match de Ligue 1 et l’intégralité de la Ligue 2 pour
la période 2024-2029. Le rapport du Sénat de la mission
d’information sur les fonds d’investissement dans le football
préconise « l’incompatibilité entre la fonction de membre du
conseil d’adminisration d’une ligue professionnelle ou de sa
société commerciale et la détention d’intérêts ou l’exercice
de fonctions au sein d’une entreprise de diffusion
audiovisuelle. »
Barbouzeries, l’enquête continue
Nasser Al-Khelaïfi, par ailleurs président de l’Association des
clubs européens (ECA), se trouve impliqué dans une affaire de
« barbouzeries ». Tayeb Benabderrahmane, un lobbyiste
franco-algérien de 43 ans, accuse le boss du PSG d’avoir ordonné
son enlèvement puis sa séquestration en janvier 2020 au Qatar. Le
but supposé de NAK était de récupérer des documents sensibles.
Benabderrahmane aurait possédé des images intimes du dirigeant
qatarien avec sa maîtresse et des courriels liés à de possibles
malversations pour l’attribution de la Coupe du monde 2022. La
plainte à l’encontre de Nasser Al-Khelaïfi a été déposée pour les
chefs de « tortures, enlèvement et séquestration. » En
février 2023, trois juges d’instruction du tribunal de Paris ont
été désignés pour enquêter sur cette affaire.
Tayeb Benabderrahmane et deux anciens policiers avaient été mis
en examen à l’occasion d’une information judiciaire pour trafic
d’influence et corruption autour du PSG. C’est là qu’avaient été
révélés les documents sensibles touchant Nasser Al-Khelaïfi.
Source link