Didier Deschamps semble bien parti pour continuer au poste de sélectionneur des Bleus, une tendance clairement désapprouvée par Christophe Dugarry.
Didier Deschamps a de nouveau son destin en main, et aura donc la possibilité de prolonger ou non son contrat avec les Bleus. Une aventure qui dure depuis 10 ans, le 8 juillet 2012 marquant la date de prise de fonction du Bayonnais à la tête de l’équipe de France en succession de Laurent Blanc. Néanmoins, s’il y en a bien un pour qui l’idée de voir poursuivre l’ancien entraîneur de l’AS Monaco avec les doubles champions du monde n’enchante pas, c’est bien Christophe Dugarry. L’ancien consultant sportif pour Canal+ a exprimé dans le cadre d’un entretien pour L‘Équipe son souhait de voir Zinedine Zidane prendre les rênes de l’équipe de France, à l’issue de la finale perdue contre l’Argentine (3-3, tab 4-2), pour espérer voir un renouveau s’effectuer dans le jeu des Tricolores.
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« Qu’il reste cinq ans, dix ans, quinze ans de plus, ce n’est pas mon problème, ce n’est pas à moi de décider. Je ne cache pas que je préférerais que ce soit ‘Zizou’ (Zinédine Zidane), j’ai envie de voir autre chose. Deschamps, j’entends ce qu’il dit, mais on ne peut pas dire que l’équipe de France appartient à tout le monde et la garder pendant douze ans, surtout quand tu as un successeur possible qui a gagné trois fois de suite la Ligue des Champions (avec le Real Madrid, en 2016, 2017, 2018) et qui peut amener quelque chose à l’équipe de France », a ainsi expliqué l’ancien Bordelais.
« Ce qui me dérange chez Deschamps ? C’est qu’on ne peut jamais parler football. Qu’on ne le fasse pas quand on gagne, comme en 2018, sur le thème ‘je m’en fous, j’ai gagné’, d’accord, éventuellement, mais quand tu perds, tu dois des explications, tu dois un débat, au moins sur la préparation de match, a-t-il souligné, ajoutant ensuite : « A un moment, ce serait bien de parler football, et d’essayer de comprendre. Parce que les Argentins, on les a fait exploser en cinq minutes comme des pop-corn. Ils sont moins forts que nous, c’était un cadeau de jouer contre eux. Il n’y a pas eu de match totalement géré, mais on a l’habitude, maintenant, depuis douze ans (10 en réalité), ça fait partie du style Deschamps où seul le résultat compte. Mais ces quatre-vingts minutes, c’est le vrai débat des gens passionnés de foot et qui aiment l’équipe de France. »
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