Certains attaquants ont parfois du mal à contenir leur agressivité… Les supporters de l’OM peuvent l’attester.
Dans sa longue histoire, l’Olympique de Marseille a accueilli quelques uns des buteurs les plus fascinants de leur génération, de Jean-Pierre Papin à Didier Drogba. Mais le club phocéen n’a pas recruté que des artistes. Dans le lot des attaquants passés sur la Canebière, certains avant-centres se distinguaient davantage pour leur goût pour le combat.
Ce fut le cas de Brandao. Puissant, rustre, agressif, le Brésilien n’était pas franchement le prototype d’un magicien de la Seleçao adepte du Joga Bonito. Son passage en Ligue 1 a marqué les défenseurs qui ont pu le croiser.
« Toujours à mettre la semelle là où tu mettais le pied ou à laisser traîner les coudes quand tu jouais un ballon de la tête »
Mickaël Tacalfred, passé par Reims ou Auxerre, a pu affronter Brandao du temps de ses meilleures années. Il en garde un drôle de souvenir. « Le plus méchant ? Brandao, toujours à mettre la semelle là où tu mettais le pied ou à laisser traîner les coudes quand tu jouais un ballon de la tête. C’est vraiment l’attaquant qui ne sait pas défendre et ne fait que des fautes. Il fallait lui montrer dès le premier contact qu’il allait avoir un client sur le dos », a lancé Tacalfred dans les colonnes de L’Équipe.
L’ancien défenseur en a aussi profité pour se remémorer un souvenir savoureux au Vélodrome qu’il considère comme la plus belle victoire de sa carrière.« Au Vélodrome contre l’OM, en 2013-2014, après un match fou. On mène 2-0 à la mi-temps, Marseille revient à 2-2 à cinq minutes de la fin, sur une frappe de Gignac que je dévie. Et Prince Oniangué nous offre la victoire dans le temps additionnel. Cette saison-là, on finit 11es, on se sentait forts individuellement et collectivement. Il y avait une vraie osmose entre joueurs, le staff d’Hubert Fournier et les dirigeants. »
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