Henrique Raposo, chroniqueur d’Expresso, a critiqué le choix qu’a fait Cristiano Ronaldo en rejoignant le championnat d’Arabie saoudite cet hiver.
En janvier dernier, Cristiano Ronaldo ouvrait la voie à un nouvel eldorado en s’engageant en faveur du club saoudien d’Al-Nassr pour un contrat record de 400 millions d’euros sur deux ans et demi. Depuis, la Saudi Pro League a opéré une véritable razzia sur le Vieux Continent, officialisant les arrivées successives de nombreux grands joueurs. Notamment, Edouard Mendy (Al Ahli), Karim Benzema (Al-Ittihad), N’Golo Kanté (Al-Ittihad), Marcelo Brozovic (Al-Nassr), Ruben Neves (Al-Hilal), Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) et Roberto Firmino (Al hli), pour ne citer que ceux-là. Un choix de carrière vivement critiqué par Henrique Raposo, qui n’a pas manqué de glisser une grosse pique au quintuple Ballon d’Or qu’il a qualifié d’« idiot ».
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« Le problème commence avec Ronaldo, qui est devenu un idiot au service d’une dictature, l’une des pires au monde, et a ouvert la porte à d’autres joueurs pour qu’ils soient également des idiots au service d’une dictature qui essaie de se légitimer, a ainsi soufflé le chroniqueur dans l’émission As Três da Manhã sur les ondes de Rádio Renascença. Il y a ici un personnage, Mohammad ben Salmane, qui ‘assèche’ le pouvoir local et fait de l’Arabie saoudite une sorte de dictature européenne, avec un État centralisé et dictatorial. En échange, il a donné des droits aux femmes, mais il les a donnés maintenant et il peut les retirer dans quelques années, s’il le veut. »
« Il n’y a qu’à voir le désespoir en France »
« C’est un peu triste de voir des footballeurs qui sont des stars, des symboles et des modèles pour nos enfants, non seulement en Europe mais dans le reste du monde, devenir les idiots utiles d’une dictature. On a des joueurs qui gagnent 5,6,7, 10 millions d’euros propre et reçoivent une proposition de 50, 60 ou 70… », a-t-il souligné.
« Voyons ce qui se passe avec la jeunesse européenne, qui est dans un trou de désespoir, il n’y a pas d’emplois pour la classe ouvrière. Il n’y a qu’à voir le désespoir en France, c’est un peu surréaliste d’analyser un joueur qui gagne 60 millions aux côtés de millions et de millions de jeunes sans issue », a ainsi regretté Henrique Raposo.
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