Ruben Amorim, arrivé pour relancer
Manchester United, est déjà au cœur des critiques. Un chiffre
accablant entache gravement son mandat.
Malgré un vent d’espoir à son arrivée en novembre dernier, Ruben
Amorim est aujourd’hui sous le feu des critiques à Manchester
United. Son début de mandat, censé redonner un souffle nouveau à
une équipe en perte de vitesse, vire au cauchemar. Un chiffre, en
particulier, ternit son passage et le place derrière tous ses
prédécesseurs depuis Sir Alex Ferguson, alimentant les inquiétudes
des supporters et de la direction.
Le quotidien Daily Mail a mis en avant cette statistique
alarmante.
Une défense encore plus poreuse
Avec une moyenne de 1,67 but encaissé par match en Premier
League, Ruben Amorim affiche le pire bilan défensif de tous les
entraîneurs de Manchester United depuis 2013. Ce chiffre dépasse
même les statistiques de managers très critiqués comme Ralf
Rangnick (1,32) ou Ole Gunnar Solskjær (1,16). Ces performances
inquiétantes s’expliquent en partie par l’incapacité d’Amorim à
stabiliser une défense constamment exposée.
Les coups de pied arrêtés sont particulièrement problématiques.
Depuis son arrivée, United a déjà concédé cinq buts sur ces phases
de jeu en seulement six matchs, illustrant des lacunes tactiques et
un manque de discipline défensive. Ces failles étaient encore
flagrantes lors de la défaite à domicile contre Bournemouth (0-3),
où les Red Devils ont été dominés dès les premières minutes.
Le schéma tactique d’Amorim divise déjà
Amorim a misé sur une défense à trois, un système qui avait
fonctionné pour lui au Sporting Portugal. Mais à Manchester, cette
stratégie n’a pas eu les effets escomptés. Les joueurs peinent à
s’adapter à ses exigences, et les erreurs individuelles
s’accumulent. Les absences de leaders défensifs et les hésitations
dans le placement aggravent la situation.
Malgré ces échecs, Ruben Amorim continue de prôner la patience.
Mais à Old Trafford, un club habitué à l’excellence, les résultats
doivent arriver vite. À ce jour, le technicien portugais reste sous
pression, et son avenir semble déjà incertain.
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