Corinne Diacre est sur un siège éjectable suite au putsch mené par plusieurs de ses joueuses. Un coach serait déjà prêt à prendre la relève.
La Coupe du Monde féminine démarre dans cinq mois. Une échéance importante que la sélection tricolore risque d’aborder de façon chaotique si les choses ne bougent pas à sa tête. Le management rigide de Corinne Diacre a de nouveau été décrié et la sélectionneuse risque de ne pas « survivre » à cette tempête.
Les cadres des Bleues ont choisi le remplaçant de Diacre
Vendredi après-midi, Wendie Renard s’est rebellée en indiquant qu’elle n’approuvait plus le système place. Sans nommer Diacre, elle a déploré les conditions de travail chez les Bleues. Deux de ses coéquipières lui ont vite emboité le pas, en l’occurrence Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto. Si la sélectionneuse n’est pas renvoyée, le trio en question n’ira pas en Australie pour disputer le tournoi planétaire.
N’ayant plus le soutien de Noël Le Graët, Diacre a de fortes chances de sauter prochainement. Ça sera peut-être le cas dès mardi 28 février après la réunion du Comité exécutif de la FFF. S’ils venaient à se séparer de l’ancienne entraineur de Clermont, les instances nationales ne devraient pas avoir trop de difficultés à lui trouver un remplaçant.
Selon une information de Canal+, un homme se tient déjà prêt à prendre la relève. Il s’agit de Gérard Prêcheur, l’actuel entraineur du PSG. C’est le coach référence du football françaises et plusieurs cadres de la sélection militent pour sa venue à la barre technique. La solution serait intéressante, si l’on excepte le fait que ça créerait un précédent. Pour la première fois dans l’histoire des sélections françaises de football, des joueuses auraient choisi leur coach. Même pour la bonne cause, une telle démarche pourrait être très mal perçue.
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