SPORT

Tout le monde s’enflamme pour Yamal… sauf Arrigo Sacchi

Dans un entretien à El Mundo Deportivo,
Arrigo Sacchi salue le projet du Barça version Flick, mais reste
très mesuré sur Lamine Yamal. Pour lui, le talent ne suffit
pas.

Alors que la planète foot s’enflamme semaine après semaine pour
Lamine Yamal, le prodige du FC Barcelone âgé de seulement 17 ans,
Arrigo Sacchi tempère.
Dans un entretien accordé à El Mundo Deportivo
, l’ancien
entraîneur mythique du Milan AC a répondu sans détour quand on lui
a demandé s’il comprenait que certains comparent déjà le jeune
ailier à Lionel Messi : « C’est un très bon joueur, mais
c’est encore trop tôt pour dire quoi que ce soit. »

Une déclaration sobre mais lourde de sens, qui dénote dans un
climat médiatique où chaque dribble de Yamal est scruté comme un
signe de divinité en devenir. Pour Sacchi, la réussite passe par le
travail, la générosité, et surtout par le temps. Il rappelle que
dans sa carrière, il a vu passer « beaucoup de joueurs avec du
talent »
, mais que seuls ceux qui s’amélioraient sans relâche
ont atteint le sommet.

Lire aussi –
Lamine Yamal se fait démolir, la nouvelle
polémique

Yamal le joyau ? Pour Sacchi, Cubarsí est le vrai crack du
Barça

S’il reste prudent concernant Yamal, Sacchi se montre en
revanche élogieux à l’égard de Pau Cubarsí, le défenseur central de
17 ans, qu’il qualifie de joueur « intelligent » au
football « très beau » et « pensé ». Il insiste
sur le fait que ce sont justement ces jeunes capables de réfléchir
leur jeu qui l’impressionnent.

Tout le monde s’enflamme pour Yamal… sauf Arrigo Sacchi2025 Icon Sport

Tout le
monde s’enflamme pour Yamal… sauf Arrigo Sacchi

Plus globalement, le technicien italien dit beaucoup aimer ce
Barça version Hansi Flick, qu’il suit avec attention. Il se dit
flatté que certains comparent cette équipe au Milan des années
1989-1990, dont il était le stratège, notamment pour leur pressing
haut et leur défense avancée. « Le Barça joue un très bon
football. Ce qu’ils font avec cette jeunesse et cette philosophie
me plaît énormément. »

En somme, Sacchi admire le projet, respecte les talents, mais
refuse de tomber dans l’excès d’enthousiasme. Pour lui, le génie se
construit, il ne se décrète pas à 17 ans.


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