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L’ancien champion du monde ne mâche pas
ses mots après la sélection de Rayan Cherki en équipe de France… et
certains s’interrogent sur ses motivations.
Rayan Cherki fait parler, et pas
seulement pour son jeu flamboyant.
Depuis l’annonce de sa première convocation en équipe de France
A, le jeune prodige lyonnais suscite de vifs débats, y compris
chez les anciens Bleus. Christophe Dugarry, consultant sur RMC,
s’est fendu d’une sortie peu tendre à son sujet. Si l’ex-attaquant
admet les progrès réalisés par Cherki cette saison, il ne cache pas
ses réserves sur son niveau supposé pour évoluer à l’échelon
international. Un point de vue à contre-courant, qui tranche avec
l’enthousiasme général.
Ce qui est certain, c’est que Cherki a franchi un cap. Installé
comme un titulaire indiscutable à l’OL, il a multiplié les
performances décisives : 12 buts, 20 passes décisives, une place
dans l’équipe type de Ligue 1. Il termine même meilleur dribbleur
et meilleur passeur du championnat. Didier Deschamps ne s’y est pas
trompé en l’appelant pour le Final Four de la Ligue des Nations.
Mais pour Dugarry, malgré ce bilan, « ça paraît un peu tôt
» et « des doutes subsistent » sur son aptitude à
briller au niveau supérieur. Une réserve qui interroge.
Dugarry
pas tendre avec Cherki malgré sa saison XXL
D’un côté, on peut comprendre la prudence. Le saut entre Ligue 1
et sélection nationale n’est pas anodin. Mais de là à émettre des
jugements aussi tranchés, certains y voient davantage une défiance
qu’une analyse argumentée. Jérôme Rothen, lui aussi consultant,
souligne à juste titre que la progression de Cherki est méritoire
et que sa sélection est parfaitement logique. Il insiste sur ses
qualités techniques, sa capacité à évoluer collectivement, et son
potentiel de progression. Une appréciation plus nuancée, plus
équilibrée.
Dugarry refroidit l’euphorie autour de Cherki
Car à bien y regarder, Dugarry semble franchir un cap dans la
critique, en s’attaquant à un joueur qui n’a rien volé. Cherki est
appelé sur ses mérites, pas sur du buzz ou un coup de com’. Des
chiffres, une régularité, une influence sur le jeu : tout plaide
pour lui. Alors pourquoi cette acidité ? Peut-être un soupçon
d’envie, ou une posture volontairement provocatrice. Mais à trop
vouloir jouer les justiciers du ballon, Dugarry en perd parfois la
mesure. Son regard méprisant sur Cherki sonne creux… et
injustifié.
À seulement 21 ans, Cherki débute un nouveau chapitre. Il aura
tout le temps de faire taire les sceptiques. Et dans un football
moderne qui valorise les profils créatifs, sa place en Bleu est
loin d’être usurpée. Que certains anciens en doutent encore, c’est
leur droit. Mais le terrain, seul juge, pourrait bien finir par les
faire déchanter.
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