Djibril Cissé a livré une précieuse anecdote sur Lilian Thuram, au cours de son passage au sein du reportage « Le crépuscule des champions ».
S’il y a bien un joueur qui a laissé un souvenir impérissable à l’ancien attaquant tricolore, Djibril Cissé, c’est bien Lilian Thuram. Réputé pour son caractère intraitable, aussi bien en match que durant les entraînements, l’ancien défenseur du FC Barcelone et de la Juventus, a récemment été évoqué au sein d’une anecdote de l’ex-Auxerrois.
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« Si ça passe, ça passe et sinon… »
Présent au sein du reportage « Le crépuscule des champions » diffusé sur Canal +, l’ancien avant-centre de Liverpool est revenu sur sa double fracture tibia péroné survenue en 2004. Une blessure toujours difficile à expliquer pour ce dernier. « Des coups comme ça, j’en ai reçu des pires. Tu le sais, on s’est côtoyés en équipe nationale. Tu sais le traitement de Lilian (Thuram), le traitement que Tutu me réservait. J’en ai pris des centaines des comme ça », a-t-il confié.
Un énorme coup dur pour le natif d’Arles, qui est tout de même parvenu à revenir sur les terrains cinq mois plus tard pour disputer les quarts de finale retour de Ligue des champions contre la Juventus, en entrant en jeu deux quarts d’heures avant la fin de la rencontre. Et selon ses dires, l’homme aux 41 sélections et 9 buts avec les Bleus n’avait pas abordé la rencontre de la manière la plus sereine, en sachant qu’il allait devoir se frotter aux deux tauliers de l’arrière-garde turinoise, à savoir Fabio Cannavaro et Lilian Thuram.
« Qui est derrière ? Lilian, a-t-il raconté. Et je te jure, là, ça commence à revenir. Le même mec qui me disait ‘je vais te montrer ce que c’est le football.’ Je dis à Lilian ‘On attend un peu, pas ce match là.’» Une angoisse du buteur des Reds vite dissipée suite au premier contact initié par l’international transalpin.« Il y a un long ballon en profondeur. J’y vais et je vois Cannavaro qui arrive, prêt à m’envoyer dans la septième tribune. Je me dis j’y vais. Le test, il est là. Si ça passe, ça passe et sinon… Il le met un tampon, je tombe, je roule, je roule… Et là, je me dis, c’est bon »
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