Tandis qu’Arsène Wenger et la FIFA rêvent à voix haute d’un Mondial biennal, Thierry Henry a donné son point de vue de joueur. Pour lui, c’est une hérésie.
Arsène Wenger à un but et il s’y tient. Depuis plusieurs mois maintenant, le directeur du développement du football mondial à la FIFA prêche pour sa paroisse et espère que la majorité finira par accepter son projet d’une Coupe du monde organisée tous les deux ans. Thierry Henry ne devrait pas en faire partie.
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Pour l’ancien protégé de Wenger à Arsenal, une telle idée n’est tout bonnement pas compatible avec ce que peuvent endurer des joueurs de football professionnel. C’est ce qu’il a expliqué lors d’un entretien accordé à L’Équipe : « Tout le monde m’a parlé de logistique, d’aspects financiers et de condition physique, mais personne ne m’a parlé de l’aspect mental. J’ai été joueur et je peux vous dire que jouer une Coupe du monde, c’est quelque chose. »
« Quand je sortais de là, j’étais brûlé »
Et celui qui a participé à quatre phases finales de Coupe du monde de développé son raisonnement : « Soit tu es allé au bout et tu es heureux, mais usé mentalement. Soit tu n’es pas allé au bout et tu ne ressors la tête de l’eau qu’un mois et demi après. Quand je sortais de là, j’étais brûlé. » Pour le consultant de Prime Vidéo, il est donc impossible pour les joueurs d’enchaîner autant de grandes compétitions. Arsène Wenger en prendra peut-être bonne note.
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