Évoquant l’affaire Galtier, Thierry Henry a demandé à ce ce que les joueurs niçois sortent de leur silence. Un appel qui a fait réagir certains observateurs.
« J’attends les Niçois pour pouvoir avoir une idée. Mais pourquoi ne parlent-ils pas ? Est-ce qu’ils peuvent parler ? J’ai l’impression qu’ils voulaient dire les choses. J’ai l’impression que plus les jours avancent et moins il y a de certitudes », a déclaré Thierry Henry dimanche soir, sur Prime Video. Un appel fait en rapport avec les accusations de racisme ciblant Christophe Galtier et provenant d’un mail attribué à l’ancien directeur du football de l’OGC Nice, Julien Fournier. La déclaration de l’ancien international tricolore a été retoquée par Guillaume Dufy.
Le journaliste de L’Équipe s’est exprimé lundi sur la chaîne du quotidien sportif et a évoqué l’enquête en cours, tout en faisant référence à un épisode antérieur survenu au PSG. « C’est un sujet très sensible. La dernière affaire de discrimination dans le football avait touché le PSG. On a pointé du doigt les agissements de Marc Westerloppe (en 2018, celui qui évoluait alors au centre de formation du PSG s’était retrouvé au cœur d’une polémique liée à un supposé fichage ethnique pour les jeunes recrues du club, ndlr). Rien n’est sorti dans la presse. On a essayé de le joindre. Il a toujours refusé de parler. Et tous les interlocuteurs de cette affaire-là ont refusé de parler. »
« La justice veut aller très, très vite »
Ce rappel étant fait, Guillaume Dufy est revenu sur la demande faite par le champion du monde 1998. « Alors Thierry Henry, il est bien gentil. Je comprends, il aurait envie que ça balance et que ça continue, que ça s’équilibre. Mais là, le sujet est tellement sensible que le parquet de Nice n’a pas attendu un mois pour ouvrir une enquête préliminaire. Trois jours après, c’était ouvert. Et deux heures après l’ouverture de l’enquête préliminaire, les flics débarquaient au siège de Nice pour des perquisitions. Donc j’ai l’impression que la justice veut aller très très vite sur ce sujet. » Thierry Henry va donc devoir patienter, le temps de la justice n’étant pas le même que le temps médiatique.
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