Pierre Ménès reste dans la tourmente. Son ancien assistant, Emmanuel Trumer, entend bien ne pas le lâcher et réitère ses accusations.
Les révélations d’Emmanuel Trumer font froid dans le dos. Ancien assistant de Pierre Ménès, le jeune homme en aurait aussi été le souffre douleur pendant toute la durée de leur collaboration. Preuves à l’appui, ce dernier dit avoir été victime d’humiliations régulières et de harcèlement moral. Même après son départ, il aurait continué à subir des menaces. De quoi le pousser à déposer plainte une première fois en octobre 2020 (classée sans suite), puis une seconde la même année. L’audience est fixée à juin 2022. En attendant, le journaliste dénonce une fois de plus.
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Interrogé par Le Média, Emmanuel Trumer rappelle d’abord que Pierre Ménès l’avait affublé d’un surnom : « mon petit assistant pédé. » Il raconte ensuite qu’à longueur de temps, le chroniqueur de Canal+ lui adressait des textos pour le moins étranges : « T’es moche », « t’es un pédé ». Et d’ajouter : « Quand je l’ai confronté, il m’a dit ‘va pleurer dans les jupes de ta mère’. » Devant les joueurs, les présidents de clubs ou même les entraîneurs qu’ils vont interviewés ensemble, Pierre Ménès continue d’user du même vocabulaire : « Tiens, je te présente mon petit assistant pédé. Il sert à rien, mais il est là. »
« Toi, t’as l’air d’une bonne salope »
Aux premières loges, l’ancien assistant ajoute : « Dès qu’il croisait une femme journaliste, c’était ‘T’as une tête de salope’, ‘Toi t’as l’air d’une bonne salope’ (…), ‘Tu t’habilles comme une salope’. » Quelques mois plus tard, Trumer ne parvient pas à retrouver du travail dans le journalisme : « Ménès m’a bloqué de partout. Je me suis rendu compte qu’il avait réussi son coup : je ne pouvais bosser nulle part. » Comme le rapporte Le Média, le jeune homme a du mal à rester optimiste : « Si la justice ne condamne pas, personne ne peut le faire et personne ne le fera. Canal+ ne le fera pas parce qu’ils ont besoin de Ménès. Et les journalistes qui travaillent pour lui continueront à ne rien dire. »
Forcément un non-lieu ?
Le Média ajoute enfin que l’avocat de Pierre Ménès n’a pas voulu répondre à leurs questions. Maître Arash Derambarsh a toutefois redit ce qu’il avait déclaré sur TPMP au sujet de la première plainte : « Le parquet a classé sans suite le dossier le 26 octobre 2020 en considérant que les faits apparaissaient insuffisamment caractérisés. » Quant à la seconde procédure, il ne semble pas inquiet : « La juge d’instruction rendra forcément une ordonnance de non-lieu. »
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