Super League, la Premier League au banc des accusés

Le président du Bayern Herbert Hainer a déclaré que le Real Madrid et le FC Barcelone ne mettaient pas les fans au premier plan avec leurs projets de Superleague et l’ancien directeur général bavarois Karl-Heinz Rummenigge a également donné son avis sur la question. L’ancien directeur général Karl-Heinz Rummenigge a également donné son point de vue sur la question. Ayant quitté ses fonctions officielles au Bayern, Rummenigge a un peu plus de latitude pour s’exprimer, même s’il reste étroitement lié au club de son cœur. Selon lui, l’ensemble du concept est le résultat de la disparité croissante des finances entre la Premier League et le reste du football.

Pas de relégation en Super League

« Cette idée est née à cause des revenus de la Premier League. J’ai une relation détendue avec Florentino Perez. Il a toujours été un grand critique du fait que les Anglais introduisaient des multimillionnaires, des fonds spéculatifs et même maintenant des États entiers dans le monde du football et le reste de l’Europe a dû en souffrir. Le grand instigateur est uniquement l’Angleterre. Les investissements nets en Angleterre sont plus élevés que jamais. Et cela a une incidence sur la compétitivité. »

Rummenigge a ensuite continué à exposer ses idées sur le sujet de son propre chef. « La Superleague n’aurait pas augmenté les revenus des clubs de façon spectaculaire, elle n’aurait eu que deux conséquences. En premier lieu, elle aurait égalisé les clubs d’Angleterre, d’Espagne et d’Italie dans ce sens. C’est-à-dire les pays qui s’y sont engagés à l’époque. »

« Dans le second cas, il n’y aurait pas eu de relégations, ce qui aurait signifié une sorte d’accès illimité pour lesdits clubs. Aucune de ces deux choses n’aurait fonctionné en Europe, tout simplement parce que les fans n’en veulent pas. Il faut faire attention à ne pas faire des choses dans le football avec l’intention exclusive d’augmenter les finances. »