Le Président de la République a appuyé l’UEFA, qui s’est sèchement opposé à l’alliance de 12 gros clubs européens.
L’information a fait l’effet d’une bombe dans la journée de dimanche : plusieurs sources émanant de l’Europe entière indiquaient la création d’une alliance de 12 superpuissances européennes, décidées à entrer en guerre avec l’UEFA pour s’opposer à la réforme de la Ligue des Champions et créer une superleague européenne entre elles. Le FC Barcelone, le Real Madrid, l’Atlético Madrid, l’Inter Milan, la Juventus Turin, le Milan AC, Manchester City, Manchester United, Liverpool, Arsenal, Chelsea et Tottenham sont les clubs concernés. Il n’y avait donc pas de trace de clubs allemands ou français. Une façon d’exclure le Paris Saint-Germain, nouveau riche qui dérange, et l’actuel tenant du titre sur la scène européenne, le Bayern Munich.
L’État français appuie l’UEFA
Dans la foulée, l’UEFA a réagi avec un communiqué très salé, laissant entendre que des sanctions majeures pourraient s’appliquer aux clubs et leurs joueurs, tels que l’exclusion des championnats nationaux ou l’impossibilité de représenter son équipe nationale. L’État français a appuyé cette démarche. RMC a indiqué que le Président de la République Emmanuel Macron « salue la position des clubs français de refuser de participer à la Superleague, menaçant le principe de solidarité et le mérite sportif ». Le média rajoute que « L’État Français appuiera toutes les démarches pour protéger l’intégrité des compétitions nationales ou européennes ».
Source link