Strasbourg et Lorient se sont quittés sur un score de parité, ce dimanche, pour le compte de la 15e journée de Ligue 1 (1-1).
Au moment de dresser un premier bilan de la Ligue 1, à l’aube de cette Coupe du monde appelant une coupure assez déroutante, le FC Lorient sera incontestablement à ranger dans la catégories des vraies belles surprises. Sensation du début de saison, le club breton avait logiquement marqué le pas ces dernières semaines – dans le contenu d’abord, puis sur le plan des résultats. Mais il a trouvé les ressources pour relancer la machine juste avant la trêve, venant ainsi conclure une première partie d’exercice exceptionnelle, avec une place inespérée dans le top 5, bien au chaud.
Lorient douche Strasbourg d’entrée de jeu
Les hommes de Régis Le Bris étaient pourtant attendus par une équipe de Strasbourg qui avait le couteau entre les dents. Car le Racing, excellent élève de la saison passée, est une sorte d’antithèse de Lorient cette saison. Décevante, la formation alsacienne boucle ces quatre premiers mois dans une position de relégable. En ce sens, cette dernière rencontre face aux Merlus n’avait rien d’un cadeau de Noël pour Julien Stéphan et sa bande.
Il faut dire que l’entame de match des Strasbourgeois les a fait partir avec un handicap. Sur leur première incursion, les Merlus ont profité d’un coup de pied arrêté pour trouver la faille grâce à l’inévitable Moffi, trop seul pour ajuster Sels (0-1, 5e). Un but qui a grandement conditionné le reste. Strasbourg a tenu le ballon pour tenter de refaire surface face à un bloc très à l’aise pour quadriller le terrain et contrer dès la récupération. Ponceau a eu une balle de break au quart d’heure de jeu mais il n’a pas obtenu de penalty sur une situation confuse (15e).
Strasbourg sur le fil
Les Bretons ont géré leur avantage intelligemment dans la suite de cette rencontre, avec une capacité intéressante à subir. Mais les Strasbourgeois ont jeté toutes leurs armes dans ce rapport de force. En panne de réussite dans les deux zones de vérité, à l’instar d’un Bellegarde impuissant face à Mannone (50e, 51e), la bande à Stéphan a finalement été récompensée à trois minutes de la fin, Bellegarde trouvant Diallo pour une égalisation salvatrice (1-1, 87e). Un moindre mal. Une nouvelle saison commencera en décembre pour Strasbourg. Le chantier est énorme.
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