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Strasbourg accroche Paris dans un match fou ! / Ligue 1 (J35)

Déjà sacré champion de France, le Paris Saint-Germain a été accroché sur la pelouse de Strasbourg, ce vendredi, dans une ode au football (3-3).

À bien des égards, ce Strasbourg-PSG était une rencontre entre deux mondes. Un Paris tout puissant, seul sur sa planète, sacré dans une atmosphère de colère, il y a une petite semaine, face à un adversaire vaillant et encensé, à la lutte pour les place d’honneur vers les sommets de l’autre monde. Intéressante, l’opposition est devenue passionnante au gré des minutes, dans une rencontre portée par l’élan du jeu, et dénuée de calcul. Mauricio Pochettino avait décidé de conserver son système en 3-4-3, avec le trio de fantastiques Messi-Mbappé-Neymar aux avant-postes, soutenu par Hakimi et Bernat dans des rôles de pistons. Marquinhos, Ramos et Kimpembe étaient bien alignés en charnière centrale.

Strasbourg emballe le match, puis Mbappé s’occupe de tout

L’entame de match a vite planté le décor : pas question pour la bande à Stéphan de jouer les victimes. Avec un pressing haut et une intensité folle dans une Meinau en ébullition, les Strasbourgeois ont pris le PSG à la gorge pour marquer rapidement. Un temps fort matérialisé par un ancien de la maison parisienne, évidemment – c’est vieux comme le foot. Comme à l’aller, Kevin Gameiro a trouvé le chemin des filets, d’une jolie frappe sous la barre (1-0, 3e). L’ancien Parisien a inscrit au passage son 10e but de la saison. Un total notable pour l’attaquant parisien, mais loin, très loin, de l’intouchable Kylian Mbappé.

Qui d’autre que le champion du monde pouvait secouer le cocotier ? Sur une superbe passe en profondeur de Neymar, le meilleur buteur de Ligue 1 a inscrit son 23e pion de la saison d’un pointu bien senti après une accélération limpide (1-1, 23e). Avant et après cela, ce rapport de force a été agréable, intense, disputé. Âpre parfois, aussi, à l’instar de Neymar et Guilbert, qui se sont livrés un duel électrique sur leur côté. Paris a bien eu quelques brèches pour reprendre l’avantage avant la pause – deux coups-francs bien placés pour Messi et Neymar, entre autres. Sans réussite.

Quelle publicité pour la Ligue 1 !

Le meilleur était à venir. Le match est entré dans une autre dimension lors d’une seconde période complètement folle. On a d’abord cru que le PSG allait se diriger vers un succès aisé, parce qu’une fois de plus, Mbappé avait pris les choses en main. Le meilleur buteur du championnat a aussi alimenté son compteur de meilleur passeur en distillant un caviar à son ami Achraf Hakimi pour le but du 2-1 (64e). Intenable, le champion du monde est ensuite allé marquer en solo en interceptant une passe en retrait mal ajustée de Djiku (1-3, 68e).

Il était alors difficile d’imaginer Strasbourg refaire surface. Mais lorsqu’on est au pied du mur (bleu) dans un brouhaha pareil, on peut soulever des montagnes. Portés par un public fantastique, les hommes de Julien Stéphan ont trouvé les ressources pour arracher un point dans un dernier quart d’heure complètement fou. Marco Verratti a malencontreusement relancé l’espoir d’un « csc » sur corner (2-3, 75e). Et après une pluie d’occasions, c’est Caci, d’une reprise parfaite, qui a plongé la Meinau dans l’extase (3-3, 90e+2). C’était bien, vraiment. Lorsque les deux mondes de la Ligue 1 nous offrent un tel scénario, il n’y a pas de plus belle publicité pour le championnat.

 


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