« Sifflé et insulté », Griezmann en plein cauchemar

Deux petites saisons après l’avoir quitté pour le FC Barcelone, Antoine Griezmann est revenu à l’Atlético de Madrid. Ancien chouchou des supporters madrilènes, le Français a depuis nettement chuté dans leur cœur et dans leur estime. La faute notamment à son vrai-faux départ, avant qu’il ne quitte pour de bon les Colchoneros un an plus tard. Une manière de faire que les fans du club ont encore en travers de la gorge et qu’une partie d’entre eux compte bien lui faire payer.

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Président de l’Union internationale des peñas de l’Atlético, Eduardo Fernandez a annoncé la couleur dans les colonnes de L’Équipe. Ce dernier annonce ainsi à Griezmann que sa première à domicile, ce mercredi face à Porto (21h), dans le cadre de la phase de poules de la Ligue des champions, va être compliqué à vivre. « Une partie du public va le siffler et l’insulter, c’est certain. À l’annonce de son nom et dès qu’il va toucher le ballon. »

Un motif d’espoir ?

Et celui-ci d’expliquer très exactement l’état d’esprit des supporters madrilènes : « On a été blessés par son départ, et surtout la manière dont il l’a fait. C’est unanime chez les supporters. On a le sentiment d’avoir été menées en bateau et trompés. » L’impression générale est donc qu’Antoine Griezmann n’a pas été honnête et franc : « Malgré tout ce qu’il pouvait dire, il n’était pas si fidèle à nos couleur. »

Mais comme rien n’est jamais tout noir ou tout blanc, Eduardo Fernandez esquisse tout de même une note un peu plus optimiste pour le champion du monde tricolore : « Une minorité va quand même l’applaudir. Même si je n’ai pas aimé ce qu’il a fait, que je ne l’oublie pas et que je ne lui pardonne pas, je ne vais faire ni l’un, ni l’autre. Comme la majorité des supporters. Parce que siffler un de nos joueurs, c’est se tirer une balle dans le pied. »

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