Rubiales et Hermoso, le nouveau scandale

L’attaquante de 33 ans a été victime d’un baiser « non consensuel » après la finale de la Coupe du monde victorieuse de l’Espagne contre l’Angleterre, où Hermoso a manqué un penalty mais où la Roja s’est imposée 1-0. En conséquence, Rubiales a démissionné de son poste de président de la RFEF à la suite d’intenses pressions, et a été frappé d’une suspension de trois ans par la FIFA. Malgré ces pressions, Rubiales a toujours clamé son innocence, lançant une nouvelle attaque contre Hermoso dans un démenti extraordinaire.

Dans une interview accordée à El Espanol et OK Diario, Rubiales, 46 ans, a déclaré : « Dans la rue, tout le monde est avec moi, surtout les femmes. Je me sens très réconforté par les gens qui m’ont soutenu. Tous ceux qui m’arrêtent me disent que c’est une injustice et quelque chose d’énorme. Elle [Hermoso] sait qu’elle ment, je le sais et mes filles qui m’accompagnent le savent et elles ont entendu Jenni dire : « Laissez-moi tranquille, c’est un ami, ça a été une souffrance ». Mes filles l’ont entendu ».

Hermoso a témoigné contre Rubiales devant le tribunal de grande instance de Madrid au début du mois, alors qu’un juge continue d’examiner les preuves avant d’approuver le procès. Mais même dans ce cas, Rubiales n’a pas semblé troublé, ajoutant : « Je parle avec de nombreux juges et aucun d’entre eux ne pense qu’il s’agit d’un délit. Je crois que personne ne pense qu’il s’agit d’une agression sexuelle. Aujourd’hui, avec la pression médiatique qui a été créée et les partis politiques, il faut pratiquement être courageux pour prendre une décision qui va à l’encontre du courant ».

L’Espagnol fait également l’objet d’allégations selon lesquelles il aurait « tripoté » des membres de l’équipe après cette fameuse finale à Sydney. Il n’y a pas de date confirmée pour le procès de Rubiales, mais Reuters écrit que les accusations d’agression sexuelle pourraient entraîner une peine d’emprisonnement de un à quatre ans, s’il est reconnu coupable.