Le Stade Rennais s’est incliné contre le Shakhtar Donetsk en seizièmes de finale aller de Ligue Europa, ce jeudi (1-2).
Bruno Genesio en était conscient : ce déplacement en Pologne pour défier le Shakhtar Donetsk avait tout d’un match-piège. C’est dans un contexte très particulier que cette première manche s’est disputée. Deuxième du championnat ukrainien derrière Dnipro, le Shakhtar craignait d’être court sur le plan athlétique puisque la formation ukrainienne n’avait plus disputé une rencontre de compétition officielle depuis fin novembre. Mais cette écurie a suffisamment de savoir-faire sur le plan européen pour aborder ce type de rendez-vous. C’est un club habitué aux vraies épopées. Et les Rennais le savaient bien.
Rennes douché d’entrée de jeu
Ils ont très vite pu le constater puisqu’ils ont été cueillis à froid dès l’entame de match. Fort d’un pressing intense, les locaux se sont projetés sur une récupération haute grâce à Mykhaylychenko, lequel a servi Kryskiv pour une frappe puissante qui a fait mouche (1-0, 11e). Les hommes de Genesio avaient une réponse à donner. Mais ils ont mis beaucoup de temps à entrer dans cette rencontre. Dépassés dans tous les compartiments du jeu, ils ont même failli concéder le break sur une nouvelle opportunité franche du Shakhtar, d’un tir de Traoré qui a fui le cadre (28e). Ce n’était que partie remise.
Avec une volonté de tenir le ballon pour imposer son jeu, le Stade Rennais s’exposait aux attaques rapides des Ukrainiens. Et cette configuration tactique a laissé planer une menace constante. Les Bretons ont fini par encaisser un second but juste avant la pause, sur un tir de Bondarenko (2-0n 45e+1). Rennes a eu le mérite de se relancer grâce à Toko-Ekambi, qui a exploité un service de Doku pour réduire le score à une demi-heure de la fin (2-1, 59e). Mais le Shakhtar s’est accroché à son avantage jusqu’au coup de sifflet final.
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