L’Olympique de Marseille s’est incliné aux tirs au but contre Stade Rennais, ce dimanche, en seizièmes de finale de la Coupe de France (1-1, 9-8 t.a.b.).
Décevant septième en Ligue 1 après une première partie de saison très contrastée, l’Olympique de Marseille abordait la Coupe de France comme l’un de ses grands objectifs en ce début d’année. Par les temps qui courent, la doyenne des compétitions représente en effet le chemin le plus court pour accéder à l’Europe. Et l’OM ne peut pas se permettre de snober un trophée après plus de dix ans sans le moindre titre dans sa vitrine.
Reste que ce raisonnement s’appliquait aussi au Stade Rennais. Le club breton, englué dans le ventre mou du classement en championnat, a débuté 2024 avec l’objectif de réaliser des performances plus conformes à son standing. Dans un Roazhon Park bondé pour l’affiche la plus alléchante du week-end, la formation de Julien Stéphan avait concocté un plan pour tenter de faire chuter une équipe de Marseille amputée par les départs à la Coupe d’Afrique des Nations et les pépins physiques.
Rennes n’a rien lâché
Plombé par tous les aléas de ce début d’année, l’OM n’est pas parvenu à éviter le piège tendu par les Rennais. L’équipe de Gennaro Gattuso n’a pas montré assez de personnalité dans son expression collective et son attitude pour contrecarrer les plans de Stéphan.
Chaque équipe a eu sa période dans ce match fragmenté, et souvent terne dans le contenu proposé. Les hommes de Gennaro Gattuso ont débloqué la situation à la demi-heure de jeu grâce à Jordan Veretout, qui a exploité un centre fuyant de Jonathan Clauss pour placer une reprise de demi-volée victorieuse dans la lucarne (0-1, 29e).
Mais c’était sans compter sur la révolte des Rennais après un penalty de Bourigeaud repoussé par Pau Lopez juste avant la pause. Beaucoup plus entreprenants à l’entame du second acte, les joueurs de Julien Stéphan ont refait surface sur un but opportuniste de Martin Terrier, à la réception d’un service de Benjamin Bourigeaud (1-1, 53e).
Tout ce beau monde s’est ensuite neutralisé dans une dernière demi-heure où le rythme est retombé à mesure que la fatigue gagnait du terrain. Et c’est aux tirs au but que cette rencontre a dû se décanter. Et c’est Rennes qui a eu le dernier mot à ce petit jeu, au terme d’une séance interminable où les tireurs ont fait admirer leur qualité de frappe. Le Stade Rennais poursuit sa route. Pour l’OM, c’est une désillusion de plus au cœur d’une saison sans saveur.
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