Présent en conférence de presse ce vendredi, Bruno Genesio est revenu sur la mauvaise période de son équipe.
Rennes n’avance plus. Après une phase aller satisfaisante, le club breton tourne au ralenti depuis deux mois. Plus que les résultats, le contenu proposé est insuffisant, à l’instar de la copie rendue contre Lyon dimanche dernier, où la bande à Genesio s’est complètement écroulée après avoir mené au score (défaite 1-3). Pour Bruno Genesio, les raisons de cette mauvaise passe sont multiples.
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« Je ne suis pas sûr que ce soit l’attitude, c’est surtout qu’on se fragilise sur certaines situations et on perd confiance suite à quelques pertes de balle et situations qu’on concède, c’est là-dessus qu’on doit travailler, a souligné le technicien en conférence de presse. Hier (mercredi) contre Chelsea, le Real fait un début de match difficile mais ne s’affole pas. Nous, j’ai l’impression que dès qu’on perd un ballon ou qu’on concède un corner, il y a une sorte de peur qui gagne notre équipe. »
« Ne pas se fragiliser au moindre petit événement contraire »
« Il faut qu’on soit capables dans certains moments de se remettre dedans, de se dire : ok, j’ai perdu un ballon, ben le prochain, je vais m’appliquer mieux, me concentrer, a continué Genesio. On concède une occasion ? Ok, ben on va régler ça, la prochaine fois on va être encore plus solides. Ça, plutôt que de se recroqueviller, de reculer et de rendre les ballons à l’adversaire. On mène à Lyon, donc on doit être sûrs de nous en deuxième (période), repartir sur le même plan de jeu et ne pas se fragiliser au moindre petit événement contraire. »
L’entraîneur de Rennes peut toutefois s’appuyer sur un motif d’espoir : « Je n’ai pas de tricheur, de joueurs qui n’ont pas envie, je pense que le problème est ailleurs et dans ces moments-là, ce qui fait la force d’un grand club, c’est d’être capable de garder le cap. Il y a eu l’interview très intéressante dans L’Équipe d’un coach que j’aime beaucoup (Stefano Pioli, mercredi). Il disait : »un grand club, ça veut dire dans toutes les situations qui se présentent et dans toutes les dynamiques possibles, pouvoir avoir la meilleure réponse ». Ça colle à ce qui nous arrive. Bien sûr qu’il faut être lucide, on peut être inquiet de ce qui s’est passé dimanche, mais il faut faire front, garder de la sérénité et de la confiance, ce qui manque aujourd’hui par moments à l’équipe pour être plus performante et se détacher des résultats instantanés. »
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