Hervé Renard prochain sélectionneur de l’équipe de France féminine, l’hypothèse, si elle se renforce, comporterait des obstacles.
L’affaire n’est pas encore pliée. Si Hervé Renard est épinglé choix numéro un pour prendre en mains l’équipe de France féminines, au moins un obstacle se dresse devant la volonté de la FFF. Sélectionneur de l’Arabie Saoudite vainqueur de l’Argentine lors de la dernière Coupe du monde, le technicien de 54 ans doit trouver un moyen de libérer d’un contrat courant jusqu’en 2027.
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On a évoqué une somme de 5 millions d’euros, équivalent à la clause nécessaire pour rompre le bail entre le Français et l’équipe du Golfe persique. L’Equipe, notamment, a indiqué qu’Hervé Renard souhaitait revenir au pays, en quête d’une reconnaissance hexagonale qu’il n’a jamais vraiment obtenue.
Attention aux guerres d’ego
Le choix des Bleues est-il cohérent pour Hervé Renard ? La question se pose chez tous les observateurs. Ils mettent d’abord en avant le confortable salaire saoudien que Renard ne retrouverait pas en succédant à Corinne Diacre.
Succession de Corinne Diacre, pourquoi Prêcheur a été écarté https://t.co/Pb8k8vaPSh
— Foot 365 (@foot365) March 17, 2023
L’entraîneur savoyard et son caractère bien trempé pourrait se télescoper avec les ego de quelques Bleues. On pense d’abord et bien sûr à son homologue, Wendie, à l’origine de la crise qui a contraint la FFF à virer Corinne Diacre.
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La capitaine de l’OL, ses équipières lyonnaises en sélection et les joueuses du PSG, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, constitueraient un noyau dur chez les Bleues prêtes à faire valoir leurs idées et, visiblement, vider leur sac publiquement. On l’a vu dans l’opération anti-Diacre.
Si Hervé Renard accepte de s’asseoir sur le banc de l’équipe de France féminine, ce sera, on le suppose, pour disposer des pleins pouvoirs et ne pas être perturbé par quelques mouvements d’humeurs de ses joueuses.