En pleine course au Ballon d’Or, Raphinha
choque par des propos virulents. Une sortie qui pourrait
sérieusement compromettre ses chances.
Raphinha était en train de réaliser l’impossible : une saison
XXL avec le FC Barcelone, 31 buts, 19 passes décisives, et un
triplé en ligne de mire.
De quoi faire de lui l’un des grands favoris pour le Ballon
d’Or. Mais à la veille d’un choc tendu face à l’Argentine, le
Brésilien a commis un faux pas qui pourrait tout compromettre.
Ses propos explosifs tenus face à Romário ont enflammé la toile
: « Il faut les tabasser ! Sur le terrain et en dehors s’il le
faut », avant de conclure sans détour : « Qu’ils aillent
se faire foutre ».
Dans un contexte déjà bouillant entre les deux géants
sud-américains, ce genre de sortie peut vite embraser les tribunes.
Loin d’apaiser, Raphinha a attisé une tension historique. Et
au-delà des terrains, c’est l’image du joueur qui vacille.
L’influence de ce genre de déclarations sur l’opinion publique et
les votants du Ballon d’Or pourrait être bien plus forte que ses
statistiques.
L’affaire rappelle un autre cas emblématique : celui de Zinédine
Zidane en 2000. Privé du Ballon d’Or pour un mauvais geste en Ligue
des champions, il avait vu le trophée lui échapper au profit de
Figo. Dans le cas de Raphinha, ce n’est pas une expulsion, mais une
incitation à la violence verbale. Et cela pourrait bien peser tout
autant dans la balance.
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Le Ballon d’Or ne récompense pas uniquement des chiffres. Il
couronne un ambassadeur du football, un modèle, une figure globale.
Raphinha avait coché toutes les cases sportives. Mais à l’heure où
le fair-play devient un critère central, ce genre de déclaration
pourrait lui coûter son rêve.
Dans cette course effrénée, ses rivaux comme Mbappé, Lamine
Yamal ou Dembélé pourraient tirer profit de cette polémique. Moins
exposés, plus maîtrisés, ils cochent désormais des cases que
Raphinha a peut-être rayées trop vite. Un titre se gagne sur le
terrain, mais se perd parfois… devant un micro.