Après une rentrée réussie contre les Pays-Bas (4-0), l’équipe de France doit capitaliser en enchaînant en Irlande, lundi (20h45).
C’est avec le sentiment du devoir accompli que les Bleus ont accueilli leur large victoire contre les Pays-Bas, vendredi (4-0). C’était une rentrée réussie. Mais il n’est pas question de tirer des plans sur la comète. Dans un groupe assez homogène, d’autres obstacles se présenteront, parce la route des qualifications est toujours sinueuse, historiquement. Dans ce contexte, le déplacement en Irlande ce lundi s’apparente à un défi intéressant. Dans quel dispositif se présentera l’équipe de France ?
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Dans l’animation, il n’y a pas de changements à attendre. Réussite de la grande aventure au Qatar, le 4-3-3 est désormais bien huilé. C’est une animation qui donne satisfaction. Dans le choix des hommes, aussi, Deschamps a de plus en plus de certitudes, bien que sa marge soit plus importante qu’il y a quelques mois selon les secteurs. Le sélectionneur des Bleus dispose notamment de plusieurs options en attaque pour épauler l’inamovible Kylian Mbappé.
Kolo Muani ou Giroud dans l’axe ?
Placé sur le côté gauche, le capitaine des Bleus est à l’aise avec tous ses compères. La présence de Randal Kolo Muani dans l’axe lui plait. « C’est un attaquant qui offre d’autres perspectives à l’équipe. Il est capable de jouer sur des attaques placées et rapides. C’est un attaquant complet techniquement, qui apporte beaucoup d’énergie. Il a un volume de course impressionnant. J’espère qu’il va marquer, c’est important pour un attaquant. » Mais Mbappé a aussi montré ses affinités techniques avec Olivier Giroud, qui endosse volontiers le rôle de « pivot« .
Une possible titularisation de Giroud pour apporter du poids dans l’axe serait ainsi envisageable. Si l’Irlande ne doit pas être réduite à son potentiel athlétique, les Bleus seront tout de même attendus sur ce terrain. Le vécu, le jeu de tête et le jeu de fixation de Giroud pourraient être utiles dans ce contexte. Si Giroud était aligné dans l’axe, Kolo Muani serait en balance avec Kingsley Coman pour occuper le flanc droit. « Oui, il peut jouer sur le côté, a expliqué Deschamps. Il le reconnaît lui-même. Il l’a fait en Coupe du monde, c’est un joueur qui aime les espaces, qui a de la vitesse. C’est une question d’équilibre mais je l’ai déjà fait. Même s’il joue attaquant axial dans son club. »
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L’autre option consisterait à conserver une attaque identique à celle alignée contre les Pays-Bas. Une ligne offensive placée sous le signe de la vitesse et de la percussion. Les défenseurs néerlandais, débordés suite à chaque perte de balle, s’en souviennent encore… Pour le reste, au milieu et en défense, les Bleus devraient s’appuyer exactement sur les mêmes hommes.
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