Daniel Riolo a pris la défense des supporters de l’Olympique Lyonnais, dont il estime les remontrances légitimes.
Les supporters de l’Olympique Lyonnais n’ont pas fait dans la dentelle pour signifier leur mécontentement. Notamment, envers la direction et les joueurs du club encore présents, mais également les recrues parties cet été, alors qu’une crise sans précédent secoue le club rhodanien. Une attitude compréhensible pour Daniel Riolo, après la défaite des Gones face au Paris Saint-Germain(1-4), ce dimanche au Groupama Stadium dans le cadre de la 4e journée de la Ligue 1.
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« C’est une tendance : de plus en plus dans les tribunes s’exerce un contre-pouvoir aux directions un peu nourri d’une forme d’idéologie politique. Je ne parle pas de gauche, ni de droite, ni d’échiquier politique mais de cette volonté d’être un contre-pouvoir. En gros, ‘le foot, c’est le business et le club, c’est nous, il ne reste plus que nous. On est les sauveurs, ceux qui tenons les tribunes’. De plus en plus, ils veulent exercer avec force ce contre-pouvoir. On a cette volonté de prise de pouvoir à Lyon avec ce qui s’est passé après le match contre le PSG », a ainsi lâché le journaliste pour RMC.
« J’ai lu énormément de gens commenter cette scène avec un profond mépris pour ce qu’ils ont vu. Je ne supporte pas le mépris affiché par certains journalistes au capo des Bad Gones. Ce mépris populaire comme quoi il y aurait la classe politique – les dirigeants et les journalistes -, mais les supporters n’ont pas le droit de convoquer les joueurs ? Ce qu’ont fait les Lyonnais avec les joueurs face à eux, on peut en penser ce qu’on veut mais le gars doit faire un discours politique digne d’un député à l’assemblée ? Et les joueurs sont exemplaires ? Les dirigeants de Lyon sont exemplaires ? Aulas est exemplaire ? », a ainsi questionné l’éditorialiste.
« Ils n’ont pas tapé sur les joueurs »
« Il y a certainement une limite et j’ai condamné les débordements mais on ne peut pas nier ce pouvoir populaire qui est, certes, emprunt de démagogie. Aujourd’hui à Lyon, il reste quoi ? Il y a un président qui est parti et qui savonne la planche du club. Ils sont tristes de voir la tournure que prend cette histoire. Ils ont vu leur directeur sportif, joueur emblématique (Juninho) se faire virer à coup de pompes dans le derrière, ils voient un Américain arriver, on ne sait pas ce qu’il veut faire, ils voient un gars, Cucci, qui ne connaît pas un mot de ballon, diriger le club. Les gars, ils sont en panique, c’est normal, il faut les comprendre quand même. Ils n’ont pas tapé sur les joueurs », a-t-il ajouté.
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