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À Manchester, on ne se refuse plus rien :
une nouvelle recrue a été comparée à Eric Cantona. Une déclaration
qui fait bondir les puristes…
Certains hommages frisent l’indécence. Cette semaine, un cadre
de Manchester United a osé l’inimaginable : rapprocher un nouveau
venu du mythique Eric Cantona. Une sortie qui ne pouvait pas passer
inaperçue dans un club en quête d’identité et de repères. Et ce
d’autant plus que l’homme en question n’a pas encore joué la
moindre minute sous le maillot rouge…
Cunha, « Cantona-esque » selon la direction
Le joueur au centre de cette comparaison audacieuse n’est autre
que Matheus Cunha,
recruté pour 70 millions d’euros à Wolverhampton. C’est Omar
Berrada,
le nouveau CEO du club, qui a glissé la phrase de trop : «
Il a un peu de panache… presque Cantona-esque ». Une
déclaration étonnante pour un joueur certes prometteur, mais encore
loin d’avoir marqué l’histoire du club comme le “King” l’a fait
dans les années 1990.
Cette déclaration semble surtout symptomatique d’un mal plus
profond. Manchester United, à force de traverser des saisons
décevantes, paraît désormais privé de repères. À défaut de
performances, on tente de créer des mythes. Comparer Cunha à
Cantona relève moins du constat que du fantasme. C’est aussi une
forme d’insulte à la mémoire d’un joueur
élu meilleur Red Devil de tous les temps par les supporters
eux-mêmes.
Perte de repères dans un club en crise
Faut-il y voir une tentative désespérée de renouer avec la
grandeur d’antan ? Peut-être. La direction cherche sans doute à
créer de l’enthousiasme autour d’un projet en perte de vitesse.
Mais comme le disait un certain Paul Watzlawick dans Les 10
façons de se rendre malheureux, la pire manière de sombrer,
c’est de se raccrocher au passé. La nostalgie est un piège, et
United semble y plonger tête la première.
Cantona n’était pas simplement un joueur au charisme unique. Il
était le symbole du renouveau, du leadership, du génie créatif.
Cunha, lui, devra prouver beaucoup plus que du « swagger » pour
s’en rapprocher. Pour l’instant, le seul record qu’il a battu,
c’est celui du transfert : près de 18 fois plus cher que le King,
inflation comprise. À Manchester, on compare beaucoup… mais on
attend encore de vibrer.
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