James Rodríguez s’est auto-proclamé «
meilleur que Zidane ». Un manque d’humilité qui éclaire ses
déboires en Europe…
Dans un entretien accordé à Los Amigos de Edu, James Rodríguez a
comparé son pic de forme à celui de légendes comme Zinédine Zidane,
Luka Modrić ou Xavi. « Zidane était très bon, il a gagné la
Coupe du monde… mais dans mon prime, c’était moi », a-t-il
lancé, sans nuance. Des propos surprenants pour un joueur dont le
palmarès (0 Ballon d’Or, 2 Liga, 2 C1) pâlit face aux 3 Ballons
d’Or de Modrić, aux 14 trophées majeurs de Kroos, ou au triplé
Championnat du Monde-Euro-C1 de Zidane.
La déclaration choc : « Zidane ? Dans mon prime, c’était moi
»
À 33 ans, James Rodríguez évolue désormais au Mexique avec León,
après des passages en demi-teinte à Everton, Al-Rayyan ou
Olympiakos. Un déclin qui interroge, tant le Colombien était
annoncé comme un futur Ballon d’Or après son explosion en 2014 (6
buts en Coupe du monde, transfert record au Real). Mais son manque
d’humilité a souvent nui.
En 2017, Zidane, alors coach du Real, le relègue sur le banc,
préférant Modrić, Kroos ou Casemiro. Une décision que James n’a
jamais digérée, critiquant publiquement le Français. « Je n’ai
pas eu les minutes que je méritais », répétait-il. Pourtant,
ses performances irrégulières et son manque d’adaptation tactique
expliquent en partie cette mise à l’écart.
James Rodriguez, le fossé entre les mots et les trophées
Si James insiste sur son « amour pour le Real » et son
statut de « favori de Florentino Pérez », force est de
constater que son parcours n’a pas tenu ses promesses. Loin des
leaderships de Modrić ou de la longévité de Kroos, il a enchaîné
les prêts et les conflits d’ego. Zidane, lui, a su transformer
son génie technique en legs historique : joueur iconique, puis
entraîneur triple champion d’Europe. Une carrière bâtie sur
l’efficacité, pas sur les déclarations fracassantes.
Une leçon d’humilité non apprise
En se comparant à des monuments du jeu, James Rodríguez révèle
surtout son incapacité à s’adapter. L’humilité de Modrić (« Je ne
suis qu’un maillon ») ou la retenue de Kroos ont forgé leur
grandeur. L’ex-numéro 10 colombien, lui, semble prisonnier de son
propre mythe.
Un mythe qui, à force de se croire plus grand que le collectif,
a fini par s’effriter. Et si son talent est indéniable, son
héritage restera celui d’un prodige inachevé, faute d’avoir su
écouter… et se taire.