Le Qatar, qui détient le Paris Saint-Germain depuis 2011, vient d’afficher son soutien à Vladimir Poutine.
Les échanges s’étaient à nouveau animés il y a quelques semaines lors de la journée de solidarité contre les discriminations, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP). Le sport doit-il participer au débat politique ?
Le président de la République ne se cache pas en tout cas pour parler football ou pour demander à Kylian Mbappé, comme à l’été 2022, de rester jouer en France.
Lors d’un déplacement de trois jours à Marseille débuté lundi 26 juin, Emmanuel Macron a réitéré son soutien à l’OM. Mais que pense-t-il des dernières prises de position du propriétaire du PSG ?
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48 heures après les événements de Moscou, conflit avec les miliciens de Wagner, le président de la Russie Vladimir Poutine a reçu le soutien de l’émir du Qatar, le vrai patron du club parisien, indiquait BFMTV, relayant un communiqué de la présidence russe. Ce qui pousse certains à se poser des questions.
Les instances du football français peuvent-elles cautionner un club dont le propriétaire manifeste ce type de soutien à un régime fermement dénoncé par l’Etat français depuis le début de la guerre contre l’Ukraine le 24 février 2022 ?
La Coupe du monde a ravivé quelques tensions
A son arrivée au PSG, en 2011, le Qatar, via son fonds QSI, avait entendu des voix s’élever pour dénoncer la nature du régime du petit mais puissant état gazier, que beaucoup d’observateurs du Moyen-Orient jugent proche des frères musulmans.
OL : Textor rendu nerveux par les Saoudiens https://t.co/ZizdOhJikB
— Foot 365 (@foot365) June 26, 2023
La Coupe du monde 2022 organisée au Qatar avait été l’occasion de reparler de tout cela les mois précédant le début de la compétition, comme les soupçons de corruption autour des conditions d’attribution par la Fifa, les conditions des travailleurs étrangers sur les chantiers ou encore la réticence des autorités qatariennes à défendre la cause des minorités.
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Dans le même temps, la France continue de réaliser des opérations commerciales avec un Qatar soucieux de renforcer sa stratégie du soft power, à l’image du voisin et rival régional, l’Arabie saoudite, depuis quelques mois.
