Plusieurs observateurs du PSG ont souligné les erreurs commises par les propriétaires qatariens, après l’élimination contre le Bayern Munich en Ligue des champions.
A chaque sortie de route du PSG en Ligue des champions, le trophée qui obsède les dirigeants du club de la capitale, les explications avancées sont multiples. La qualité de l’entraîneur, celui de l’effectif, des joueurs peu ou pas impliqués, le manque de réussite ou on se sait quoi d’autres peuvent aider à comprendre l’échec récurrent du QSG sur la scène européenne.
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On peut aussi prendre un peu de recul. Ce qu’a fait par exemple Jérôme Alonzo. Le PSG a deux projets, disait-il après l’élimination en huitième de finale de la C1 face au Bayern Munich (0-1, 2-0). Celui, réussi, de développer la marque à l’international. Et celui, raté, d’obtenir des résultats au plus haut niveau sur le Vieux Continent.
Le problème ne vient pas des entraîneurs
« Ces deux projets s’entrechoquent », résumait l’ancien gardien de but du PSG, mercredi soir sur le plateau de l’émission L’Equipe du soir. Michel Denisot y est allé aussi de son analyse quand on l’a interrogé jeudi matin sur France 2.
« C’est devenu un club gigantesque, une énorme entreprise en tout cas mais pas encore un grand club », a jugé l’ancien président du Paris Saint-Germain (1991-1998). Les mots les plus forts sont peut-être venus de L’Equipe.
.@michel_denisot : « Le PSG est une grande entreprise mais pas encore un grand club […] Les entraîneurs qui le quittent sont très bons avant et après, donc le problème ne vient pas d’eux » ⚽️🗣 #Galtier #BAYPSG #FCBPSG pic.twitter.com/KOLDtZi8Cg
— Telematin (@telematin) March 9, 2023
Dans son édito écrit dans la foulée de la débâcle de Munich, Vincent Duluc parlait d’ « un nouveau riche qui ne comprend pas son incapacité fondamentale à grandir » et concluait d’un constat terrible : « Il n’y a pas de raison, enfin, de démentir ce constat : au PSG, quand viennent les huitièmes de finale de Ligue des champions, la défaite est une culture. »
