Sollicité par El Confidencial, Gustavo Poyet n’a pas tari d’éloges envers Aurélien Tchouaméni, son ancien protégé chez les Girondins de Bordeaux.
Actuel entraîneur de la Grèce, Gustavo Poyet a eu sous ses ordres un bon nombre de joueurs, et force est de constater qu’Aurélien Tchouaméni fait partie de ceux qui lui ont laissé la plus forte impression. Présent dans le cadre d’une interview pour El Confidencial, le technicien uruguayen n’a pas manqué de faire les éloges de son ancien joueur. Arrivé en 2018 à la tête de Bordeaux au bord de la relégation, ce dernier était parvenu à qualifier les Girondins pour la Ligue Europa. Un passage éclair au sein de la Ligue 1, mais suffisant pour déceler chez le jeune milieu de terrain tricolore, qui effectuait ses débuts en professionnels, de grandes qualités.
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« Il a beaucoup de potentiel »
« C’est un garçon très intelligent », a d’abord loué l’ancien maître à jouer du FCGB, avant de poursuivre : « Tchouaméni a beaucoup de personnalité. Ses idées sont claires et il sait ce qu’il veut à tout moment. Il fait partie de ces personnes et professionnels qui sont toujours prêts à apprendre. C’est très bien pour un entraîneur. Il peut jouer à différents postes au milieu de terrain. Devant la défense, comme sentinelle, ou avec un système à deux milieux de terrain. Ce qui ressort, c’est son physique. Il est privilégié et cela lui permet d’atteindre ce niveau. C’est quelque chose d’impressionnant. Il l’a par nature. Il a beaucoup de potentiel pour différentes qualités. Il est grand, puissant, fort, défend et attaque, donne de l’équilibre aux systèmes et peut se projeter. C’est sans aucun doute un jeune footballeur avec de la personnalité, qui prend soin de lui, aime apprendre et a de l’ambition. »
« C’est une machine à voler des balles »
« C’était très facile pour moi de le faire débuter », se remémore Gustavo Poyet. « C’était un garçon avec une formation professionnelle avancée, je lui ai dit que j’allais le faire jouer et il l’a fait avec tout le calme du monde. Il vous écoute, apprend et est poli. C’est facile. Quand je l’ai lancé, il avait 18 ans. Mais j’étais sûr qu’il ne me décevrait pas. Je l’avais suivi au centre de formation et je l’ai intégré. J’ai joué à la place de Modric et ce qui m’a marqué, c’est la facilité avec laquelle il récupérait le ballon. C’est une machine à voler des balles. Il atteint tout. Ce n’est pas seulement qu’il est physique, mais il est élégant quand il joue et il a aussi un bon toucher de balle. Si vous lui donnez le choix, il aime jouer à la place de Casemiro devant la défense. S’il a quelqu’un à côté de lui, comme Kanté en équipe nationale, il atteint facilement la surface de réparation adverse. » Depuis, le Rouennais a fait son petit bonhomme de chemin. Notamment en faisant forte sensation à l’AS Monaco et prochainement sans doute au Real Madrid.
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