Après la défaite face à Brest (2-1),
Pierre Sage surprend par son analyse. Il pointe les progrès de
Lyon, mais admet des failles encore trop nombreuses.
L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, Pierre Sage, a surpris par
son analyse mesurée
après la défaite de son équipe face à Brest (2-1) samedi soir.
Malgré la frustration d’un nouveau revers, il a préféré souligner
des progrès dans le jeu, tout en reconnaissant les faiblesses
persistantes qui coûtent cher à son équipe.
“On s’est mis une balle dans le pied”
Revenant sur l’entame de match catastrophique de son équipe,
Sage n’a pas mâché ses mots : “On s’est mis dedans dès le
départ, on s’est mis une belle balle dans le pied.” Lyon, pris
de vitesse par une équipe brestoise survoltée, a encaissé deux buts
rapides qui ont plombé le match. Cette entrée en matière
défaillante, combinée à des problèmes récurrents dans la
construction du jeu, a pesé lourd dans la balance.
Cependant, l’entraîneur lyonnais a tenu à relever des signes
positifs : “Je pense qu’on a mieux joué ce soir que la semaine
dernière, on est dans un processus de guérison.” Avec 67 % de
possession, Lyon a affiché une volonté de construire, mais sans
réussir à se montrer suffisamment incisif : “On a eu du mal à
éliminer leur premier rideau, à jouer vers l’avant.”
Le manque de dynamisme sur les côtés a également été pointé du
doigt par Sage : “Il a manqué du dynamisme dans nos positions
extérieures avec les deux excentrés. Il faut qu’on arrive à se
coordonner davantage.”
Sage déplore l’impact du mercato
Dans un contexte de mercato hivernal, Pierre Sage a reconnu une
légère influence sur le groupe : “Le mercato joue un peu dans
les têtes, mais 90 % des joueurs vont rester.” Malgré cela, il
a salué l’engagement de ses hommes, insistant sur le fait qu’il n’y
avait “pas de mauvaises attitudes ce soir, ni à
l’entraînement.”
Pour Lyon, cette défaite éloigne encore un peu plus le podium,
une frustration pour Sage : “À chaque fois que l’opportunité du
podium se présente, on affronte un adversaire de qualité.” Si
des progrès sont visibles, ils ne suffisent pas encore à inverser
la dynamique.