L’ancien journaliste de Canal+ est convaincu de n’avoir rien à se reprocher par rapport à l’affaire qui a provoqué son départ de la chaine cryptée.
Après s’être mué dans le silence pendant plusieurs mois, Pierre Ménès multiplie désormais les sorties médiatiques pour exprimer ses opinions et contre-attaquer face à ceux qui ont porté atteinte à son image. Après s’être « payé » Herveux Mathoux, son ancien ami et collègue, le célèbre journaliste a concocté des punchlines cinglantes aux deux femmes qui s’étaient plaintes de son comportement, en l’occurrence Marie Portolano et Isabelle Moreau.
Pour la première, qui est à l’origine du reportage qui a tout provoqué (« Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste »), il a affirmé qu’elle n’était pas prête à l’anéantir, même si elle a reconnu avoir souffert de ses accusations. « Je ne dirais pas qu’elle a brisé ma carrière, car je veux montrer à tout le monde que je ne suis pas mort, mais elle m’a quand même mis un sacré coup », a-t-il déclaré dans une interview au Figaro.
«Il y a eu une forme d’acharnement»: Pierre Ménès quitte Canal+ après des accusations d’agressions et de sexisme pic.twitter.com/vKAcTXOlPQ
— Figaro Live (@Figaro_Live) July 12, 2021
« 10 ans à chialer pour un baiser, c’est long »
Concernant Moreau, il lui a clairement conseillé de passer à autre chose et oublier l’humiliation qu’il lui a fait subir : « Ça va quoi…10 ans pour chialer sur un baiser c’est long quand même, non ? »
Plutôt que de se remettre en question, Ménès poursuit donc dans le déni. Il se positionne même en victime, et promet de ne plus se faire prendre : « Je dois être moins familier, moins chaleureux, plus distant, plus froid. Je le regrette, mais je n’ai pas le choix ».
Enfin, Ménès a aussi adressé un message à l’opinion publique, qu’il juge en partie responsable de sa descente aux enfers. « A un moment donné, il y a eu une forme d’acharnement. Moi, je suis arrivé en pleine affaire Duhamel, l’affaire Béry et l’affaire Poivre D’Arvor. Et qui, eux, sont les trois avérés. Moi j’ai rien fait, hein. Je n’ai rien à personne. Y a pas une plainte, y a pas une enquête judiciaire, il n’y a rien. La déferlante médiatique c’est moi qui l’ai prise », a conclu le journaliste sportif le plus décrié de France.
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