Le journaliste Pierre Ménès va être jugé mercredi pour agressions sexuelles. Lui et conseil se montrent confiants, mais il n’est pas à l’abri d’une condamnation.
Pierre Ménès, qui a disparu du monde audiovisuel depuis la diffusion au printemps 2021 du documentaire de Marie Portolano, risque de connaitre une autre condamnation. Mais, cette fois, au sens judiciaire du terme. Ce mercredi, dans un tribunal de Paris, il sera jugé pour des « agressions sexuelles ». Les faits qui lui sont reprochés remontent au 20 novembre dernier. A l’issue d’un match entre le PSG et Nantes, une hôtesse avait signalé des faits d’agression mais sans porter plainte.
A cause de cette affaire, Ménès avait été placé en garde à vue le 9 décembre et remis en liberté le soir-même. Il avait catégoriquement réfuté les allégations dont il fait objet et son avocat, Me Arash Derambarsh, continue de clamer fortement son innocence : « Il y a six témoignages qui dédouanent Pierre Ménès. Il n’y ni plainte, ni preuve, ni victime, ni le début du commencement de la moindre photo, vidéo ou témoignage. C’est une aberration juridique ».
Ménès nie tout catégoriquement
Ménès se montre confiant quant au fait d’être blanchi et lavé de tout soupçon. Il a d’ailleurs lui-même porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Cela étant, il doit quand même se présenter devant le tribunal correctionnel de Paris pour se défendre. Et, parallèlement, il aura aussi à donner sa version des faits sur l’affaire « Nike ».
En 2021, Mediapart avait fait savoir Ménès avait fait l’objet d’une plainte pour « agression sexuelle » déposée en octobre 2018 par une employée d’un magasin parisien de l’équipementier sportif. La plainte en question avait été classée sans suite le 17 janvier 2019 après un rappel à la loi par le parquet de Paris, une orientation pénale qui peut être révisée en cas de faits nouveaux.
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