L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a laissé entendre que seule une action syndicale permettrait de mettre un terme à l’interminable course à l’argent que mène le football
City vient de perdre son milieu de terrain vedette Kevin de Bruyne, victime d’une blessure qui devrait l’empêcher de jouer pendant plusieurs mois, ce qui aura sans aucun doute un impact majeur sur la saison, les projets et le joueur lui-même.
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S’adressant à Movistar+ avant le match de Supercoupe d’Europe contre Séville, Guardiola a déploré le fait qu’il n’y ait pratiquement pas de pause pour les footballeurs de nos jours.
« Les saisons sont continues, il n’y a plus de vacances. Ils vous font aller en Asie, aux Etats-Unis, ils vous font jouer des matches très forts, et les gens tombent et continueront à tomber ».
« Le spectacle doit continuer et si De Bruyne n’est pas là, un autre viendra. Si Courtois n’est pas là, ils ont déjà signé Kepa. Si Militao n’est pas là, il y en aura un autre ».
Guardiola veut une grève de joueurs
« En plus, ils ajoutent des minutes aux matches, des matches de 110, 120 minutes. À la fin de la saison, nous n’aurons pas joué 38 matches, mais 43. Ensuite, la FIFA ajoute des matches à la Coupe du monde ».
Guardiola a déjà été interrogé sur la possibilité d’un changement. « C’est une bataille perdue d’avance, jusqu’à ce que les joueurs s’arrêtent et disent que nous ne jouons plus. Il n’y a rien d’autre à faire, ni la FIFA, ni l’UEFA, rien d’autre. Et pour couronner le tout, nous continuons à ajouter des minutes. 10, 11 minutes de plus ».
« Imaginez un match où une équipe perd du temps, perd du temps tout au long du match jusqu’à ce qu’il y ait 1-0 (pour l’autre équipe). Cette équipe dispose alors de 15 minutes supplémentaires pour remporter le match. Est-ce que cela a du sens ? Non. »
« Ils vont chercher plus, mais ils doivent chercher la qualité. Les joueurs joueront comme ils le font, mais ils doivent être frais.
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