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Le Brésilien est d’accord, le coach le
veut, mais son club fait de la résistance. Le dossier prioritaire
de l’OM est au point mort.
L’Olympique de Marseille a identifié sa priorité
absolue pour animer le couloir gauche de l’attaque. Avec le départ
de Luis Henrique, Roberto De Zerbi attend un dynamiteur de défense,
un joueur capable de faire des différences.
Et ce joueur, la direction l’a trouvé : il s’agit d’Igor
Paixão. Le profil a tout pour plaire : le Brésilien de 25 ans
sort d’une saison pleine à Feyenoord, avec des statistiques
impressionnantes de 18 buts et 19 passes décisives. Mieux encore,
le joueur est totalement séduit par le projet marseillais. L’idée
de jouer la Ligue des Champions sous les ordres de De Zerbi
l’emballe. Sur le papier, tout est réuni pour une signature
rapide.
Feyenoord joue la montre pour Paixao
Pourtant, un obstacle majeur se dresse sur la
route de l’OM. Si le joueur est acquis à la cause olympienne, son
club n’a aucune intention de faciliter la transaction. En effet,
Feyenoord se montre particulièrement dur en affaires.
Selon les informations de La Provence, le club néerlandais a déjà repoussé une offre
marseillaise conséquente, supérieure à 20 millions d’euros.
Conscient de tenir un joueur de grande valeur, acheté pour
seulement 4,5 millions d’euros il y a trois ans, Feyenoord veut
réaliser la plus-value maximale et n’est pas pressé de
conclure.
Le club
de Rotterdam est en position de force. Paixão est sous contrat
jusqu’en 2029, ce qui leur laisse une marge de manœuvre confortable
pour négocier. Les dirigeants néerlandais savent que le temps joue
en leur faveur et espèrent peut-être voir d’autres clubs, notamment
anglais, entrer dans la danse pour faire monter les enchères. Une
stratégie risquée pour l’OM, qui ne peut pas se permettre de
s’éterniser sur ce dossier.
Un air
du déjà vu pour l’OM
Cette
situation rappelle un mauvais souvenir aux supporters marseillais :
le dossier Leandro Trossard en janvier 2023. L’OM pensait tenir le
Belge, avant de se faire doubler au dernier moment par Arsenal. Le
scénario pourrait se répéter. Plus les négociations traînent, plus
Marseille s’expose à voir un concurrent plus puissant
financièrement rafler la mise. La direction phocéenne est donc face
à un vrai dilemme : surpayer pour conclure vite ou prendre le
risque de tout perdre.
Le
dossier est donc loin d’être bouclé. L’optimisme est de mise côté
joueur, mais le pragmatisme règne entre les deux clubs. Pablo
Longoria va devoir user de toute sa diplomatie, et peut-être de ses
bonnes relations avec son homologue de Feyenoord, Dennis te Kloese,
pour débloquer la situation. Mais une chose est sûre : pour voir
Paixão à Marseille, il faudra certainement signer un chèque bien
plus important que prévu.
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