À la veille d’un match crucial en Ligue
des Champions, Ousmane Dembélé se confie. Derrière ses stats
impressionnantes se cache une ambition secrète…
Alors que le PSG affronte Aston Villa en quarts de finale retour
de C1 ce mardi, Ousmane Dembélé a salué la mentalité de son
équipe. « On a beaucoup de personnalité, on donne tout jusqu’à
la dernière minute. C’est une de nos forces »,
a-t-il déclaré en conférence de presse. Le Français, auteur de
32 buts et 8 passes cette saison, a aussi évoqué son « plaisir
» de jouer dans ce collectif, qu’il compare à son expérience
au Barça… sans encore dévoiler l’objectif qui l’obsède.
Le rêve ultime de Dembélé ? « Ce qui me motive, ce sont les
titres collectifs. Offrir à ce club sa première Ligue des Champions
», a-t-il lâché, insistant sur l’approche « étape par
étape ». Une ambition qui transcende l’individu, même si
l’international français admet vouloir être « décisif dans les
matchs importants ». Un message clair avant le choc de Villa
Park,
où le PSG défend son avantage de 3-1.
Considéré désormais comme l’un des cadres du vestiaire, Dembélé
assume son rôle sans forcer le trait. « Je ne sais pas si je
suis le leader, mais j’essaie de montrer l’exemple, surtout aux
jeunes comme Bradley Barcola », a-t-il souligné, louant les
qualités du prodige parisien : « Il peut tout faire : dribbler,
marquer, passer. Il fait une énorme saison ». Une synergie
générationnelle qui pourrait faire la différence en C1.
Dembélé, clé de voûte du projet Luis Enrique
Avec 3 buts en phase à élimination directe cette saison, Dembélé
incarne l’efficacité du PSG. Son association avec Doué et Barcola
(13 buts à eux trois en C1) terrifie les défenses. « J’ai plus
de lucidité devant le but, mes coéquipiers me servent bien »,
reconnaît-il, tout en restant humble : « Je suis resté moi-même
».
Face à une « très grosse ambiance » attendue en
Angleterre, Dembélé prévient : « On n’est pas venus pour
spéculer, mais pour gagner ». Conscient que le PSG n’a jamais
été aussi proche de concrétiser son rêve, il résume : « Il y a
du chemin, mais on y croit ». Et si cette saison marquait
enfin l’avènement européen des Parisiens ?
