L’escapade de Kylian Mbappé en Suède
passe très mal dans l’environnement de l’équipe de France.
Didier Deschamps se serait certainement passé de cette nouvelle
polémique… Déjà pointé du doigt pour son absence lors de ce
rassemblement de l’équipe de France, Kylian
Mbappé, qui a joué avec le Real Madrid, n’a
visiblement pas pris le temps de regarder le match de ses
coéquipiers contre Israël jeudi soir (4-1).
L’ancien Parisien a fait un aller-retour en Suède, où il a été
photographié par des journalistes locaux à la sortie d’un
restaurant avant d’aller en boîte de nuit. Une image qui écorne
encore un peu plus l’icône française dans cette période très
agitée.
« Je suis scandalisé »
Appelé à commenter cette frasque, Emmanuel Petit n’y est pas
allé par quatre chemins. « J’ai
l’impression que lorsque l’on touche le fond, il y a toujours un
étage inférieur. Je suis stupéfait parce qu’il ne nous a pas
habitué à ce genre de comportement, ce genre de communication.
C’est un garçon qui a toujours tout contrôlé pendant sa carrière,
surtout les premières années. Pour moi, c’était un ravissement dans
sa communication, il était spontané, il n’y avait pas
d’arrière-pensée. Il n’y avait pas le ‘moi je, moi je, moi je’, et
puis tout a changé… ».
« Aujourd’hui
on s’aperçoit que c’est à l’image de certaines déclarations qu’il a
faites en disant qu’il se foutait royalement de ce que pensait le
commun des mortels, alors que ce n’était pas du tout sa
communication il y a quelques années, a continué Petit
sur RMC. Il était dans
une opération communication en permanence. Il avait des objectifs
importants, il en a atteint beaucoup et il en a encore beaucoup à
atteindre. Mais il avait convaincu tous les Français que c’était
une personnalité très appréciée, à juste titre… En termes de
communication et d’image, je suis scandalisé que ces gens aient été
incapables de stopper l’hémorragie. On descend encore d’un
étage. Il se trompe
en capitalisant sur sa carrière car lorsqu’il arrêtera il
capitalisera sur l’image laissée. Il joue à un jeu
dangereux », a conclu le champion du monde
1998.
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