L’Olympique de Marseille a pris la parole
par l’intermédiaire de Pablo Longoria, cette semaine.
Trop, c’est trop… Le seizième de finale de Coupe de France
opposant l’Olympique
de Marseille à Lille, mardi soir, a laissé des traces
dans les rangs du club phocéen. Pour son issue sur le rectangle
vert, évidemment, avec une élimination cruelle aux tirs aux but
(1-1, 3-4 t.a.b.). Mais aussi et surtout pour les vives tensions
qui ont entaché la fin de la rencontre.
Mehdi Benatia a été exclu par Clément Turpin avant de se
plaindre sur France TV de cette décision. Dans le même temps, le
président de Lille Olivier Létang faisait aussi parler de lui en
participant à ces scènes d’altercation, avant de s’en prendre à
l’entraîneur de l’OM Roberto De Zerbi. Alors que l’OM a cherché à
dénoncer une injustice en publiant les images capturées par les
vidéos du stade, Pablo Longoria a pris la parole.
« Quelque chose que je n’accepte pas »
De passage sur RMC mercredi, le président de l’OM a dénoncé un
scandale. L’Espagnol appelle l’arbitrage à prendre des décisions
équitables. « C’est un sentiment d’injustice pour une
chose. Quelque chose que je dis souvent, et je ne change pas mon
message. C’est un message de cohérence, un message d’équité pour
tout le monde. On a vu qu’à la mi-temps, Medhi Benatia est descendu
dans le tunnel pour parler aux joueurs, aux coachs et calmer tout
le monde, en leur disant qu’il n’y avait pas but (refusé à Maupay
pour une main à la 38e, ndlr), que c’était bien de l’annuler. Et en
même temps voir ce qu’il se passe à la fin du match, je suis
surpris. C’est quelque chose que je n’accepte pas. »
« Je n’accepte pas ce que je considère comme une
attaque, quand quelqu’un touche un membre de ma famille. Donc je
réagis, a continué Longoria. Tous mes collaborateurs sont
de ma famille. Moi, comme président, je défends ma famille, et
comme institution, on doit défendre tous nos collaborateurs.
Spécialement ici dans un contexte où je ne comprends pas ce qu’il
s’est passé, même avec toutes les explications après des arbitres.
Ce que Medhi Benatia a dit, c’est ‘dis-lui qu’il y avait penalty’
(sur Jonathan Rowe, ndlr). En signalant la surface de
réparation…« , a encore rappelé le dirigeant.
