Mehdi Benatia, le conseille sportif de l’OM, a une nouvelle fois critiqué son défenseur international Jonathan Clauss.
Décidément, entre Jonathan Clauss et la direction marseillaise le conflit reste ouvert. Malgré le souci d’apaiser les esprits affiché publiquement par les deux parties, il semblerait que la fracture demeurait ouverte.
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Dans un entretien accordé à Canal+, Mehdi Benatia, le bras droit de Pablo Longoria, a expliqué en détails tout ce qui s’est passé avec l’ancien lensois. « Ce qui s’est passé avec Clauss ? C’est très simple. A mon arrivée, on m’a mis en garde sur deux trois joueurs dont le comportement était limite. Jonathan fait partie de ces joueurs-là. Je sais qu’il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer ce qu’on attendait de lui, dans l’attitude en tant que leader et international français. On pensait que le message était passé, mais malheureusement ça ne l’était pas ».
L’attitude de Clauss remise en cause
Le Marocain est aussi revenu sur l’épisode de Monaco, où Clauss est sorti dès la mi-temps pour une simple gêne. « Contre Monaco, il demande le changement. Nous, sur un joueur aussi important, on est obligé de lui dire « serre les dents ! ». Ce n’est pas le moment où il faut nous lâcher parce qu’il nous manque 10 ou 12 joueurs à ce moment-là. Quand il sort et qu’on apprend que ce n’était qu’un coup, tout le staff n’est pas content. On se dit que le joueur veut partir ».
Et qu’est-ce qui s’est passé à l’issue de la rencontre ? Benatia a-t-il eu un ton menaçant envers le joueur et son clan ? Sa réponse : « Le club me demande d’appeler son agent après ce match. Je lui laisse une note vocale effectivement. En lui disant que c’était important pour nous de pouvoir avancer rapidement s’il veut partir. Mais il n’y a pas eu de menace. Personne n’a menacé personne ».
Clauss est donc finalement resté. Les choses ne sont cependant pas totalement rentrées dans l’ordre depuis. « Il n’y pas eu d’offre finalement. Là, il joue et on verra à la fin de la saison ce qui se passera. Son état d’esprit est-il meilleur depuis ? Un petit peu mieux, oui ».
