La Ligue de football professionnel a épargné à l’OM un point de pénalité. Peut-on parler de décision disproportionnée ?
Mercredi soir, la commission de discipline de la LFP a sanctionné l’OM d’un match à huis clos total, pour les incidents survenus le 24 octobre dernier au stade Vélodrome contre le PSG (11e journée de Ligue 1, 0-0), lui évitant surtout le tant redouté point de pénalité.
Une décision qui émet des doutes alors que le club provençal se trouvait sous le coup d’un point de pénalité avec sursis, après d’autres débordements de ses supporters, cette fois-ci à Angers le 22 septembre (0-0). L’OM risquait donc un retrait d’un point en cas de récidive.
Face à Paris, on se souvient des projectiles lancés sur les corners adverses, notamment sur Neymar, ou l’intrusion d’un jeune homme fonçant sur Messi en pleine action. Cela pouvait-il être considéré comme une récidive ?
On peut le penser. L’OGC Nice avait été sanctionné de deux points dont un avec sursis pour les incidents du 22 août face à l’OM, justement. Là aussi, des supporters étaient entrés sur le terrain.
Alors, l’OM a-t-il bénéficié d’une clémence contestable après deux semaines d’instructions de la part de la Ligue ? Beaucoup en sont persuadés et y voient un scandale.
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