Pris pour cible après son contact avec Amine Harit sorti sur civière ce dimanche durant Monaco-OM, Axel Disasi a condamné certains propos discriminants.
Sorti sur blessure durant le choc entre l’AS Monaco et l’Olympique de Marseille (2-3), Amine Harit va bel et bien manquer la Coupe du monde au Qatar. En effet, le verdict est tombé pour l’international marocain victime d’une entorse des ligaments croisée du genou gauche. Une terrible blessure qui devrait contraindre l’ancien sociétaire du FC Nantes à s’éloigner des terrains jusqu’à la fin de la saison. Mais alors que son coéquipier Dimitri Payet s’est permis de commenter le fâcheux événement, son adversaire du soir Axel Disasi, impliqué dans l’action à l’origine de sa blessure, en a profité pour sortir du silence.
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« Il y a des limites, ça reste du sport »
« Ce n’est jamais facile de s’exprimer dans ce genre de moment, mais la tension est retombée et on a plus de recul maintenant. Dès que j’ai vu Amine à la suite de notre contact, j’ai compris que c’était grave et j’ai mesuré la portée que sa blessure allait avoir pour lui… Même en essayant de me mettre à sa place, je ne peux pas ressentir un centième ce qu’il vit aujourd’hui, et cela m’attriste profondément. Ceux qui ont vu le match et l’action en question comprendront clairement qu’à aucun moment je ne cherche à jouer autre chose que le ballon, et c’est ce que j’ai fait », a ainsi expliqué le défenseur monégasque, avant de faire état des différentes insultes à son encontre apparues sur la toile.
« Pour ce qui a suivi sur les réseaux sociaux en particulier, les insultes envers ma famille, le racisme, la divulgation de mon numéro de téléphone… ce sont des choses qui sont inacceptables et incompréhensibles en 2022… Je comprends que la frustration puisse faire dire des choses qu’on regrette par la suite, moi le premier comme vous avez pu le voir lors de mon interview d’après-match hier soir. Mais il y a des limites, ça reste du sport. Grosse force à Amine dans cette épreuve », a conclu le natif de Gonesse.
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