L’OGC Nice s’est imposé au forceps contre le Maccabi Tel Aviv en barrage retour de Ligue Europa Conference, ce jeudi soir (2-0 a.p.).
Après un revers frustrant en Israël il y a une semaine, Nice était au pied du mur. La formation de Lucien Favre jouait son avenir européen sur cette seconde manche face au Maccabi Tel Aviv. Une rencontre qui devait donner un sens à sa dernière campagne, où les Aiglons avaient fini en boulet de canon pour arracher une place européenne. Favre avait annoncé la couleur en conférence de presse, réfutant la simple idée d’un échec. Alors Nice a mis tous les ingrédients pour renverser la situation.
Nice a été dans le bon ton
Le scénario idéal consistait à débloquait la situation rapidement pour ne pas laisser le doute s’installer. D’entrée de jeu, les Aiglons ont donc imposé une forte pression pour emballer le match. Et ils en ont récolté les fruits. A la réception d’un centre puissant et précis de Thuram, Claude-Maurice a ouvert le score d’une reprise de la tête peu académique (1-0, 25e). Nice avait le match en main. Dans le jeu, tout du moins. Et il a fallu un grand portier des les cages des visiteurs pour éviter une évolution rapide du score. Peretz a sorti le grand jeu pour sauver la formation israélienne à plusieurs reprises – face à Delort (32e), Bard (52e), Lemina (62e), ou encore Thuram (83e).
Hyper-actif, le jeune milieu de terrain niçois n’a cessé d’illuminer le jeu par ses ouvertures, quand il ne s’exprimer pas grâce à sa capacité de percussion pour tenter de terminer les actions. Globalement, les Niçois ont été dans le bon ton, ne concédant qu’une seule véritable occasion sur un corner vicieux en fin de première période (45e+2). Mais le score n’a pas évolué dans le temps règlementaire. Au petit jeu des prolongations, ce sont les Niçois qui ont eu le dernier mot.
Lucien Favre n’en menait pas large, pourtant, après l’expulsion de Gouiri qui a contraint son équipe à jouer vingt minutes en infériorité numérique (100e). Mais Nice a trouvé les vertus, physiques et mentales, pour aller au bout de ses idées. Il a fallu un zeste de chance, aussi, comme cette opportunité de Gloukh, dont la tentative s’est écrasée sur la barre (106e). Un tournant, assurément, puisque dans la foulée, le jeune Alexis Beka Beka, entré en jeu, a libéré son équipe d’une merveille d’enchaînement technique conclu par une frappe qui a heurté le poteau avant de finir au fond des filets (2-1, 113e). Un précieux avantage conservé jusqu’au bout. Nice poursuit son aventure européenne.
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